En attendant la confirmation des expertises de la préfecture de Lozère, il semble que le loup ait à nouveau frappé la semaine dernière dans la zone cœur du Parc, avec la découverte de dix brebis mortes et de quatre autres blessées. Dimanche, en Margeride cette fois, une nouvelle brebis aurait été tuée et quatre autres blessées par un loup dans une exploitation de Châteauneuf-de-Randon, relançant les polémiques chez les éleveurs. En effet,  la dernière attaque imputable au loup, selon la préfecture, avait justement eu lieu dans cette commune le 21 juillet dernier. Ce mardi le préfet Guillaume Lambert a d'ailleurs autorisé trois nouveaux éleveurs ayant subi des attaques à mettre en œuvre des tirs pour défendre leur troupeau. Depuis la première attaque officielle survenue le 19 juin, 18 constats de dommages sur troupeaux ont certes été établis (dont 12 dans laquelle «la responsabilité du loup n’est pas écartée») par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Les éleveurs, qui ne peuvent se défendre dans la zone du Parc, ont d'ailleurs décidé de se faire entendre. Ainsi, les Jeunes agriculteurs et la FDSEA de Lozère, d’Ardèche et de Haute-Loire appellent à manifester contre le loup le vendredi 23 août, à 15 h, à Langogne. Si le Loup fait à nouveau partie du Paysage en Lozère et que l'on se prépare à sa venue dans le Gard (voir notre article), la seule défense autorisée contre cette espèce protégée est la mise en place de chiens Patou ou la présence de l'homme, des mesures difficiles à mettre en place pour les éleveurs qui exigent une réelle protection des services de l'état.