Cette année, et pour la première fois, c'est un troupeau, avec moutons, berger et chien qui a débroussaillé les 11 hectares du site de la zone de captage.

Habituellement ce sont deux agents qui, à l'aide de grosses débroussailleuses, sont occupés à débroussailler les vastes espaces autour de la Madone et de la zone de captage. Une solution efficace, mais qui prend beaucoup de temps. Alors au vu de ce qui se passe chez des voisins, notamment à Jonquières-Saint-Vincent, le responsable des espaces verts a décidé avec ses élus référents de choisir la solution de l'écopâturage.

« Nous voulions trouver une solution, qui nous fasse gagner du temps tout en étant plus écologique », explique M. Pesenti. Cette année la végétation était déjà trop avancée, les bêtes du troupeau se seraient régalées avec les fleurs d'amandiers, pour intervenir sur le site de la Madone. Toutefois, le berger, les animaux et son chien ont pu être présents, plus loin de la ville, pendant environ trois semaines sur les 11 hectares du site de captage de l'eau.

Une première réussie, pour le berger comme pour la ville ou l'agence de l'eau, qui était partenaire de l'expérience. À coup sûr l'an prochain le rendez-vous est pris pour intervenir plus tôt et y compris plus près du centre-ville et du château.

Une démarche gratuite, qui fertilise les sols et rend un service mutuel entre la ville et le berger venu du Mas des Garrigues à Manduel. Aux services des espaces verts, le bilan est très positif et des visites de classe pourraient bien avoir lieu pendant cet écopâturage

Franck Chevallier