ÉDITORIAL Tremblement de terre au Maroc : la résilience dans le deuil
À Nîmes, c'est l'Amicale des Travailleurs et Commerçants Marocains du Gard qui s'est exprimée et a fait part de sa grande douleur au regard des conséquences tragiques du séisme.
Il y a quelques mois, la Turquie et la Syrie étaient frappées par un terrible séisme de magnitude 7,8 sur l'échelle de Richter. Plus de 50 000 morts et des millions d'habitants impactés. Cette fois, c'est le Maroc qui est victime de ce phénomène sismique impossible à anticiper encore à ce jour. Une seule variable est possible : la vulnérabilité des constructions, qui cause des dégâts majeurs à chaque fois. Car on ne meurt pas d'un tremblement de terre. Mais de l’effondrement des bâtiments en pareille circonstance. Il est donc évident que de nouvelles normes doivent s'appliquer au plus vite pour les futures constructions et un contrôle très strict des normes parasismiques pour les bâtiments existants. Une évaluation préalable va probablement s'organiser dans les prochains mois. En attendant, il est évident que c'est la solidarité qui doit primer pour les habitants en proie aux pires difficultés, une bonne partie vivant jour et nuit à l'extérieur de leur maison. Cette solidarité est bien entendu mondiale. Et en particulier en France où une grande communauté marocaine est présente. Ici dans le Gard, les appels sont nombreux. Les messages de soutien sont relayés. À Nîmes, c'est l'Amicale des Travailleurs et Commerçants Marocains du Gard qui s'est exprimé et a fait part de sa grande douleur au regard des conséquences tragiques du séisme. Des collectes s'organisent partout. Ce matin, comme beaucoup, on pense aux familles et enfants de la Province d'Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Ouarzazate, Marrakech, Azilal, Agadir, Casablanca ou encore Youssoufia. Après le temps du deuil, viendra le moment de la résilience...