Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.05.2020 - tony-duret - 2 min  - vu 1752 fois

FAIT DU JOUR Vivez la feria d’Alès par procuration

L'an dernier, le Louis Blanc, nouveau bar sur le boulevard éponyme, avait lancé son activité pour la feria. Photo Tony Duret/Objectif Gard

En ce week-end de l’Ascension, comme chaque année depuis trente ans, la ville d’Alès aurait dû vivre au rythme de la feria. Malheureusement, le cru 2020 n’aura pas lieu en raison de la pandémie de covid-19, qui a eu raison de nombreux événements festifs et culturels. Pour patienter jusqu’à l’année prochaine, Objectif Gard vous propose un florilège des meilleurs moments des éditions précédentes.

C’est toujours la même rengaine, et on l’aime bien. Et encore plus lorsqu’on en est privé... D’ordinaire, quelques jours avant le début de la feria, un air de fête plane dans les rues de la capitale des Cévennes. Des barrières sont posées, le boulevard Louis-Blanc se vide de ses voitures, les banderoles indiquant les villages de bodegas sont hissées ici et là…

Puis arrive le mercredi et ses premières activités consacrées aux enfants. En soirée, la traditionnelle pégoulade - qui attire des milliers de personnes - marque le début des festivités. Les effluves de paella exhalent leur parfum appétissant, la sangria commence à couler à flot, les premiers airs résonnent dans les bodegas...

Cette année, on ne dégustera pas la paella de Bruno à la "Paella Royale". Photo Tony Duret / Objectif Gard

Tout au long de ces quatre jours, on vibre au rythme des animations : concours d’abrivado, encierros, course gardonnenque, messes camarguaises et sévillanes, paquito, peñas… sans oublier les corridas dans les arènes du Tempéras. Sur l’ensemble du week-end, jusqu’à 300 000 personnes viennent à Alès participer à ce rendez-vous populaire et familial, dont le succès ne se dément pas chaque année (sauf par mauvais temps !).

La manade Devaux lors du concours d'abrivados. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

En 2020, l’heure n’est pas à la fête. Un peu plus d’une semaine après le déconfinement, alors que le virus du covid-19 circule toujours en France, il n’est pas question d’organiser ce type d’événements où distanciation physique, gestes barrières et port du masque seraient bien trop compliqués à respecter. Alors on prend son mal en patience et, c’est certain, on se rattrapera l’année prochaine !

Tony Duret et Anthony Maurin

En images

La pégoulade lance chaque année la feria d'Alès. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

À Alès, le défilé de la pégoulade. Photo Tony Duret / Objectif Gard

La cour du Prolé, toujours bondée en soirée. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Paquito sur le boulevard Louis-Blanc lors de la Feria d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le mercredi après-midi, c'est la feria des enfants avec notamment des séances de maquillage à l'Atelier des lucioles. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Confrontation musclée lors d'un encierro en 2016. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le dimanche matin, messe sévillane et défilé dans les rues lors de la feria d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Chaque feria connaît son lot de défilés. Éloïse Levesque/Objectif Gard

Course Gardonnenque, un rendez-vous très attendu dans le lit du Gardon. Photo Tony Duret / Objectif Gard

La messe provençale de la feria d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le Carré Rose, et ses célèbres chapeaux, fait le plein chaque soir. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Les attrapaïres s'en donnent à cœur joie pendant la bandido. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Une activité insolite de la feria d'Alès : le lancer de paella. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Certains fêtards ne manquent pas d'imagination ! Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Gilet de sauvetage, palmes et bouées : il y a de drôles de tenues à la feria d'Alès. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Dans les arènes

Le sorteo est affiché à l'entrée des arènes (Photo Anthony Maurin).

En 2019, un Marquis d'Albaserrada très motivé dès sa sortie du toril (Photo Anthony Maurin).

Ici un toro du Curé de Valverde en 2016 à Alès, ils devaient revenir cette année (Photo Anthony Maurin).

Un novillo de Cuillé en 2016, jour de grâce... (Photo Anthony Maurin).

Solal aux banderilles, l'an dernier sur le sable du Temperas (Photo Anthony Maurin).

Michelito sur son premier de Blohorn en 2017 (Photo Anthony Maurin).

Javier Cortes ici en 2016 (Photo Anthony Maurin).

L'exemplaire des frères Jalabert pour Thomas Dufau en 2016 (Photo Anthony Maurin)

Tony Duret

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