GARD La CCI invite Philippe Berta aux portes ouvertes du CFA
La CCI forme les futurs chefs d'entreprise mais aussi les salariés de demain voire d'après-demain. Pour cela, il faut préparer le terrain, montrer la qualité des infrastructures, des enseignements et des filières choisies afin d'orienter au mieux les jeunes (ou moins jeunes) désireux d'aller plus loin dans cette belle aventure qu'est l'apprentissage.
En guise d'amorce à la première prise, des journées portes ouvertes étaient organisées sur les sites marguerittois. Comme l'an passé, les curieux et les indécis étaient au rendez-vous et ont pu bénéficier des conseils des formateurs mais aussi de certains professionnels. Même Philippe Berta, député La République En Marche gardois était de la partie.
Accueillis chaleureusement, les élèves devaient s'inscrire pour un petit rendez-vous personnalisé puis une grande visite des locaux. Selon Philippe Marchelek, directeur adjoint du pôle pédagogique du CFA de Marguerittes, " La CCI Gard forme chaque année plus de 1400 personnes dont environ mille sur le seul site de Marguerittes. Formations initiales ou continues, nos apprentissages sont riches et variés car nous partons du CAP pour aller jusqu'à bac+5. "
Pour le député LREM Philippe Berta, " C'est en langues que nous sommes le plus en retard ! Les écoles ont souvent conservé les bons diplômes mais pas les universités. Quand je suis à Uzès ou ailleurs, je suis toujours désespéré de voir tant de lacunes sur notre territoire pourtant très touristique. "
Par contre, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Gard compte quelques pépites parmi ses formations. Exemple le plus frappant, la mécanique, auto, moto mais aussi et surtout vélo. " Nous avons 100% d'insertion ici. On a de la chance que le vélo électrique soit arrivé sur le marché et comme nous sommes une école pilote en la matière, nous recrutons de Nice à Font-Romeu. C'est un réel plaisir de travailler pour un secteur professionnel dynamique ", explique Françoise, une formatrice.
Concernant le cluster Tourisme, Hôtellerie, Restauration et Agriculture, autre site marguerittois, là aussi les débouchés sont multiples et les filières nombreuses. " Par exemple, nous axons notre travail sur la connaissance des produits car quand on cuisine on doit savoir ce qu'on fait ", ajoute Philippe Marchelek.
En bon professeur qu'il est resté malgré son mandat de député, Philippe Berta a même proposé de donner des cours car il connaît bien les enjeux du secteur alimentaire et reconnaît avec une certaine inquiétude que les augmentations du nombre d'enfants autistes ou allergiques ne doivent pas être prises à la légère et ne sont pas un hasard. Véritable phénomène sanitaire et sociétal d'importance, la santé passe forcément par l'alimentaire.