HOLD-UP. Gard : "Le risque zéro n'existe pas"
Hier soir, la préfecture du Gard, les services de police, la mairie de Nîmes et la CCI de Nîmes sont allés à la rencontre de différents commerçants pour parler du dispositif "anti hold-up", mis en place à l'approche des fêtes de Noël. Une période sensible où les achats sont nombreux et les billets dans les caisses plus importantes que d'habitude.
"La priorité du gouvernement est la lutte contre les braquages et les vols à main armée", a introduit Julie Bouaziz, sous-préfet. L'année dernière, entre le 16 novembre et le 16 janvier, la police a recensé huit vols à main armée et en a élucidé deux. Alors, pour faire chuter la courbe, la préfecture suit trois axes : la prévention, le renforcement des services de police et l'élucidation.
Des gendarmes supplémentaires. Côté renforcement, 16 gendarmes mobiles sont venus garnir les rangs gardois depuis octobre. "Sur le terrain, les effectifs de la police municipale ont été doublés. Nous sommes tous sur le pont", a fait savoir Richard Tibérino, le Mr "sécurité" de la ville de Nîmes. Des patrouilles aux heures d'ouverture et de fermeture seront organisées tout au long des fêtes de Noël.
"Le volet prévention est aussi très important", a ajouté la sous-préfet. Et de prendre pour exemple des sommes importantes qui pourraient rester le soir dans la caisse du commerçant : "si vous laissez 10.000 euros et que vous vous faites braquer, un citoyen peut scrupuleux qui verra le montant du préjudice dans le journal sera tenté de braquer à nouveau ce commerce".
En avril dernier, une des boutiques du centre commercial Cap Costières a été braqué. "Nous croyons que nous étions à l'abri, grâce à notre système de sécurité performant. Malheureusement le risque zéro n'existe pas", a rappelé Bruno Di Lena, le directeur de Cap Costières.