Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 20.06.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 466 fois

IL Y A 4 ANS... Les salariés de la forêt en voie de disparition?

(illustration foret)

Il y a 4 ans, pour la première fois et l’appel de l’ensemble des syndicats représentés au sein des agents de l’ONF (Office National des Forêts), quatre ville de France étaient le théâtre de manifestations. Pour la seule agence départementale Hérault-Gard, de sources syndicales, 14 suppressions de postes sur les 90 salariés étaient programmées.

Une situation qu’Irène Lebeau, responsable syndicale régionale pour la CGT au sein du personnel de l’ONF, ne pouvait accepter. Elle demandait alors "l’arrêt des suppression de postes liés à la RGPP, et au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux" qui mettrait en péril la gestion des forêts.

Dès le printemps 2012, un mouvement de grogne avait déjà été initié à Nîmes contre "les différents contrats de plans successifs" mais cette fois-ci, il s’agissait de "sensibiliser le nouveau Gouvernement" et "demander une grande réflexion sur la forêt et les moyens d’avoir un service forestier avec un financement plus stable".

Ce que les agents craignaient en 2012, c'était tout simplement moins de moyens pour des missions de plus en plus importantes. La gestion des forêts, leur protection, l'accueil du public du plus en plus nombreux et le rôle lié à une l'évolution du climat, à la protection de la biodiversité, au cycle de l’eau, à la protection des sols… étaient déjà des missions importantes mais de moins en moins financées.

Le financement des pensions-retraites était aussi inquiétant pour les manifestants. Les "cash pensions" devaient passer à la charge de l’ONF (et non plus de l’Etat), ce qui grèverait le budget de l’organisme à hauteur de 20 millions d’euros par an.

Autre sujet de fâcherie, la superficie de plus en plus importante à couvrir par les agents du secteur Gard-Hérault. "Sur l’Aigoual, concernant la forêt domaniale, les trois personnels de terrain sont partis, et ne devraient pas être remplacés" rappelait Mme Lebeau. La superficie moyenne à gérer devait donc doubler. Lorsqu’un contingent couvrait de 1.500 à 2.000 ha, il devra couvrir 3.000 à 3.500 en moyenne.

Anthony Maurin

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