Il y a 4 ans et après l'annonce du Ministre de de l’Education, Vincent Peillon, d'allonger d’une semaine les vacances de la Toussaint dès la rentrée 2012/2013, il fallait trouver un nouvel équilibre au calendrier scolaire.

Conséquence directe, le nombre de jours de classe ne changeait pas mais les élèves partaient plus tard en vacances et devaient rattraper une journée de congés, en avril ou en mai, le choix étant laissé aux recteurs d’académie, dans la cadre de ce nouveau calendrier scolaire.

Pour Liliane Huguet, vice-présidente de la FCPE du Gard et secrétaire générale adjointe nationale, il s’agissait avant tout d’une "satisfaction" suite à une demande que les parents d’élèves avaient prononcé depuis longtemps, "15 jours de vacances à la Toussaint".

Pour les établissements du primaire dans le Gard, cela imposait "un mercredi et un autre jour de récupération en fin d’année. Durant la semaine de la Pentecôte, alors qu’il n’y a pas d’école le lundi, peut-être que les élèves travailleront le mercredi de Pâques, celui de l’Ascension ou le vendredi". Pour le second degré, cela se compliquait car seul le mercredi après-midi demeurait libre...

Une enseignante d'un lycée alésien en profitait pour souligner "une singularité locale" : le jeudi de l’Ascension à dans la capitale cévenole. Problème : avec le nouveau calendrier, il y aura "deux jours à récupérer mai 2013". Décidément, modifier le calendrier scolaire a toujours été compliqué!