LA MINUTE SPORT Les indiscrétions sportives de ce mercredi 17 février
Retrouvez l'essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos !
Nîmes Olympique
Miguel a repris l’entraînement. À quelques secondes de la fin de la première période du match de dimanche dernier à Dijon (victoire du NO 2-0), le défenseur nîmois s’est assis sur la pelouse du stade Gaston-Gérard. Les Bourguignons pestaient, pensant que le Crocodile voulait gagner du temps. De leur côté des joueurs du NO faisaient des grands signes vers le banc de touche en signifiant que Florian Miguel faisait un malaise. Ni une, ni deux, l’ancien Tourangeaux quittait le terrain pour rejoindre les vestiaires. Lors de la conférence de presse d’après match, Pascal Plancque donnait des nouvelles du joueurs « Il s’est plaint hier soir (NDLR : Samedi) de nausées. Ça s’est réveillé pendant le match et il a fallu le sortir. C’est dommage car il faisait une très, très bonne mi-temps. ». Plus de peur que de mal pour le Crocodile qui s’est entraîné normalement ce mardi et qui postule à une place face à Bordeaux dimanche. Ce sera aussi le cas pour Loïck Landre et Pablo Martinez qui participent également aux séances collectives. En fonction de l’avancement de leur niveau physique, ils pourraient être appelés dans le groupe ce week-end.
Les invaincus. Le Girondins de Bordeaux se targuent d’être invaincus à domicile face à l’Olympique de Marseille depuis 1977. Mais les Nîmois ont aussi leur fierté et ils peuvent se vanter de ne pas avoir été battus à domicile par le FCGB depuis 28 ans. Bordeaux est même seul club de Ligue 1 à ne s’être jamais imposé au stade des Costières contre les Crocodiles. La gloire gardoise est tout de même à relativiser, car les Aquitains ne sont venus qu’à deux reprises dans l’antre du NO. Le bilan est d’une victoire nîmoise et un match nul. Pour retrouver un succès bordelais à Nîmes il faut remonter au 3 décembre 1983 (2-1). Cette année là Bordeaux avait été sacré champion de France et Nîmes Olympique terminait 19e et relégué en D2.
OAC
Alès, 23 ans après. Ils auront attendu 23 ans pour retrouver ce stade de la compétition. Lors de la saison 1997-98, les Cévenols étaient tombés aux tirs au but à Pau en 16e de finale. Ce dimanche à 14 heures, les Alésiens vont jouer un 32e de finale de la Coupe de France face à Fabrègues (N3), tombeur de Castelnau-le-Crès au tour précédent (4-1). Un adversaire que connaissent très bien les Oaciens puisqu'ils ont battu les Héraultais sur leur pelouse (0-3), le 25 octobre dernier, pour la toute dernière rencontre avant l'arrêt du championnat de National 3. La rencontre se déroulera bien entendu à huis-clos même si on peut s'attendre à voir une poignée d'irréductibles Cévenols se masser sur la butte qui fait face à l'unique tribune du stade Pierre-Pibarot. Les autres devraient pouvoir suivre la rencontre en live sur la page Facebook officielle du club qui s'active pour diffuser le match comme l'ont fait ses précédents adversaires (Panazol et Saint-Liguaire). Objectif Gard sera également sur place pour vous faire vivre l'avant-match et les réactions après la rencontre.
USAM
"Une satisfaction énorme." Hier soir, l'USAM a marqué les esprits en accrochant le match nul (34-34) à Berlin lors de la 8e journée de la Ligue européenne de l'EHF, face au Füchse, favori de la compétition et leader de ce Groupe B. "C'est beaucoup de fierté et une satisfaction énorme ! On ne s'est jamais affolé dans les moments où nous étions dominés. C’est un point qui est beau avec beaucoup d’énergie dépensé. Si c'était une course de voiture. On a passé la ligne ensemble mais nous avec moins d’essence et plus de bosses", réagit le coach Franck Maurice. Un match de haut niveau avec un scénario fou et l'égalisation de Julien Rebichon à la dernière seconde (à revoir ci-dessus). Le capitaine nîmois qui a laissé éclaté sa joie en tirant sur son maillot après ce but qu'il a dédicacé plus tard dans la soirée à son papa, décédé sept ans auparavant jour pour jour, en postant une publication sur Instagram : "Sept ans aujourd'hui mais à jamais dans mon coeur." Depuis Nîmes, le président David Tebib a également vibré devant son poste de télévision : "C'est énorme ! Il faut réaliser qu'il y a huit ans, nous étions en D2 et là nous sommes en 8e ça fait drôle quand on y pense"!. Une qualification quasiment actée puisque les Gardois ont six points d'avance sur Bucarest cinquième, prochain adversaire des Nîmois le 23 février au Parnasse.
Test pour tout le monde ! Pas le temps de savourer pour les Usamistes que le réveil a sonné tôt ce matin. Petit déjeuner à 4h45 pour rejoindre l'aéroport et décoller à 7h en direction de Paris. À Roissy-Charles-de-Gaulle, l'avion où se trouvait les Nîmois a été choisi pour le test covid et donc aucun passager n'a pu y échapper. Même les handballeurs pourtant dépistés tous les deux jours. Ensuite, la délégation a pris un second vol pour Marseille avant d'arriver en terre gardoise vers 16h. Les onze joueurs utilisés en Allemagne auront droit à du repos demain. L'occasion de soigner des petits bobos pour Gallego, qui a reçu un coup au mollet et Rebichon, revenu avec l'annulaire gonflé. Guigou et Nieto eux seront en piste, ils pourraient retrouver le groupe pour le déplacement de vendredi (20h) chez l'avant-dernier Créteil pour le compte de la 17e journée de Lidl Starligue.