Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 19.05.2024 - Propos recueillis par Corentin Corger - 3 min  - vu 465 fois

L’INTERVIEW Yann Balmossière (USAM) : "Gagner le PSG relève du gros exploit"

USAM NANTES PARNASSE HANDBALL YP balmossière

Yann Balmossière, coach de l'USAM

- Photo Yannick Pons

En marge de disputer la dernière ligne droite du championnat et d'affronter le PSG ce dimanche à 17 heures, Yann Balmossière, coach de l'USAM, se confie. 

Objectif Gard : Comment abordez-vous cette dernière ligne droite ?

Yann Balmossière : Déjà on est dans l’objectif du début d’année, c’est-à-dire faire partie des équipes qui jouent cette cinquième place. On est dans la course. Mais on est conscient qu’entre Limoges, Chambéry et nous, nous sommes l’équipe qui avons le calendrier le plus compliqué. En revanche, malgré le fait que pas grand-chose nous a été épargné en termes de blessure et que l’on va encore aborder les trois derniers bien amoindri, on va tenter crânement notre chance.

L’USAM est donc condamné à l’exploit pour espérer terminer européen, y croyez-vous ?

On est condamné à gagner un des gros. On peut finir cinquième ou septième même si en termes de points on sera proche. L’équipe a à cœur de réaliser un exploit mais c’est difficile d’aller affronter l’armada parisienne sans toutes nos armes. Il va falloir aller puiser dans les retranchements car c’est compliqué en termes de rotation et d’effectif. Mais en tout cas, les joueurs veulent tenter le coup. On va s’attacher à avoir les bonnes attitudes et les bons comportements. Après, si un petit trou se présente pour pourquoi y aller dedans, gagner le PSG relève du gros exploit.

"Deux, trois matchs où il peut y avoir des regrets"

Justement vous risquez d’échouer à peu de points de la cinquième place, n’y a-t-il pas des regrets sur certains matchs ?

Il y a des regrets peut-être sur le match de Dunkerque car on perd là-bas en ratant 14 tirs à six mètres, c’est énorme ! Pour le reste, c’est vrai qu’il a fallu faire avec énormément de blessés, plus que les années précédentes et avec un groupe moins étoffé. L’année dernière, on avait des blessés mais un groupe de 18 pros, là on en a que 16. Et puis on arrivait à compenser en prenant un joker. On en a plus pâti cette saison, les joueurs ont même le sentiment. Après oui il y a des regrets à Ivry sur les attitudes et le comportement. Les joueurs le savent, ils n’avaient pas été bons. Avec tout ça on se dit que l’on est qu’à un point de la cinquième place, ça veut dire que tout le monde a fait des faux-pas. Même amoindris, il y a deux, trois matchs où il peut y avoir des regrets. Mais il reste trois matchs, il faudra tout donner.

À la fin de la saison, deux joueurs phares du club partent : Gallego et Dupuy. Une page se tourne, qu’est-ce que cela vous inspire ?

Un historique qui arrête sa carrière, c’est un peu différent quelqu’un qui part. Ce sont des moments importants. Quentin Dupuy est né dans le club, sa première licence a été signée à l’USAM. Les deux gardiens partent aussi plus Quentin Minel, ça fait beaucoup de joueurs à célébrer et ce serait bien de le faire après une victoire face à Limoges. Sur ces dernières années, il y avait peu de renouvellement mais c’était toujours des joueurs qui étaient là depuis un moment, des leaders comme Desbonnet, Salou… Et là il en y a plusieurs, deux historiques et des joueurs complètement investis, c’est un vrai changement.

Préparez-vous déjà la saison prochaine comme adjoint du nouveau coach David Degouy ?

Clairement, on est souvent en contact et on a pratiquement bouclé la préparation estivale. Vue la proximité géographique, autant faire que la transition soit la plus préparée possible. Pour moi c'est toujours le même investissement car David implique complètement les personnes de son staff et ça me va très bien.

Propos recueillis par Corentin Corger

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