Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 30.10.2013  - 2 min  - vu 145 fois

MIALET Le village accueille sereinement l'annonce de la libération de Daniel Larribe

Mercredi 30. Grand calme à Mialet alors que Daniel Larribe pose le pied sur le sol français. Ph DR/RM

Il est midi à Mialet, le village où vit la famille de l'otage Daniel Larribe. Alors que les premières images des otages atterrissant sur le sol français sont diffusées en boucle sur toutes les chaînes de télévision, le village reste tranquille. La mairie est fermée ce mercredi et le seul lieu de vie du hameau ce matin est l'épicerie "Chez Mialet" qui fait office de café. Les villageois ne sont pas fans de la télévision et c'est pour la plupart par la radio qu'ils ont appris la nouvelle de la libération des otages français hier soir. L'épicerie dispose pourtant d'une connexion Internet, mais une cliente consulte ses mails. Bien sûr ici tout le monde se réjouit de la libération de Daniel. "C'est plutôt bien après tout ce temps, mais il n'y a pas vraiment lieu d'en faire des commentaires" dit l'épicier. En sirotant le café les quelques personnes qui sont là s'amusent surtout des journalistes en quête, d'image, de son, et qui ont inévitablement atterri dans l'épicerie, seul lieu animé du village.

L'épicerie associative, point de rencontre des habitants. Ph DR/RM

Pour s'approcher un peu plus du lieu de vie des Larribe, il faut ressortir du village, passer devant la maison du maire qui reçoit les journalistes TV et radio et monter vers le hameau de Paussan. Un voisin direct écoute les infos à la radio dans sa voiture, il nous guide discrètement vers la maison des Larribe, le portail est ouvert, la maison est fermée. Dans son atelier au bas la tapissière travaille sur la rénovation d'une bergère. Elle aussi ne dispose que de la radio et a appris la nouvelle hier soir. "On est très heureux pour eux" dit-elle tout en s'étonnant de la présence des journalistes dans le village. "Ils sont rentrés, que faut-il savoir de plus ?". "C'est une bonne nouvelle et j'en suis très heureux" dit le maçon depuis le haut de  son échelle. La vie suit son cours  au hameau, et les habitants ici sont heureux avec cette même simplicité qui fait apprécier un jour de soleil après de longs jours de pluie...

Paussan, à cent mille lieues de l'agitation parisienne ! Ph DR/RM

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