Il y a quinze jours, le conseil d’administration de l'Association pour la promotion d'actions de formation et d'animations socio-éducatives, gestionnaire de l’IFME (Institut de formations aux métiers éducatifs), a convoqué les représentants du personnel pour les informer d'une éventuelle coupe budgétaire.

L'IFME est destiné à répondre aux recherches de formation professionnelle dans les métiers éducatifs tels que l'aide médico-psychologique, l'accompagnant éducatif et social, le monitorat (éducateur, éducateur spécialisé, assistant de service social) mais l'IFME propose aussi le diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport. " Il existerait un déficit financier propre à mettre en péril l’activité, d’un projet de restructuration de l’établissement impliquant un certain nombre de licenciements. Notre syndicat ne peut pas accepter que des informations de cette nature, connues par le CA depuis le mois de juillet, ne soient portées à la connaissance des salariés que tardivement ", rappelle SUD IFME.

À cela viendraient s'ajouter des perspectives proposées pour répondre à cette situation concernant les salariés et leur emploi alors que la masse salariale est maîtrisée mais il faudrait que la réponse à ce problème soit traitée dans l’urgence avec des conséquences immédiates sur l’outil de formation.

" Cette situation est d’autant plus inacceptable que les résultats aux examens sont, en 2018, au-dessus de la moyenne régionale, que l'équipe développe de nouvelles activités et de nouveaux partenariats pour répondre à l’évolution du contexte de la formation (mobilité internationale, recherche…) et que nous constatons la montée en compétence des personnels et des outils administratifs et pédagogiques ", poursuit le syndicat.

Et de reprendre, " depuis des années, le personnel de l’IFME a toujours su s’adapter aux évolutions et aux contraintes. Les mesures annoncées viennent mettre à mal la dynamique engagée et mettent en péril à très court terme l’activité même de l’IFME et la situation de l’ensemble des personnes actuellement en formation ".

Le syndicat s’engage à défendre l’outil de travail et en particulier les emplois mais aussi à mettre en œuvre une évaluation contradictoire de la situation et à interpeller l’employeur et ses représentants pour envisager des perspectives acceptables. Interpeller la Région pour assurer la pérennité de cet outil de formation reste un autre objectif avoué du syndicat.