NÎMES La Ville, un bon élève pour les écoliers ?
La Ville le dit depuis quelques mois : elle accentue sa prise en charge de l'évolution de ses groupes scolaires et écoles.
Oui, l'enseignement est une des clés d'un avenir meilleur. L'enseignement est le lien direct de nos enfants à notre univers en constante évolution. Pour un meilleur apprentissage, l'enseignement nécessite de meilleurs infrastructures et donc un renouvellement de ces dernières.
Actuellement en ville, plusieurs écoles sont en chantier. Des travaux qui ne sont pas du luxe mais qui permettront peut-être de sortir la tête de l'eau de certains élèves, démotivés par la vétusté des locaux. Rappelons qu'au mois de mai dernier, lors de sa visite, le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, et le ministre chargé de la Ville et du Logement ont dévoilés la liste des 80 villes éligibles au Label des Cités éducatives.
Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, visite un à un les chantiers en cours dans la ville. En tout et pour le seul été 2019, 15 écoles maternelles, élémentaires, bref plusieurs groupes scolaires, dont celui qui était le centre d'intérêt du jour : Gustave-Courbet. Près d'1,4 million d'euros pour des travaux qui ont débuté début juillet pour s'achever en fin d'année (décembre). La première tranche déjà finie, passons à la seconde. 53 % d'économie de consommation énergétique à prévoir après cette deuxième tranche qui concerne, comme vous l'imaginez, l'isolation.
Il faut dire que la Ville compte 450 bâtiments communaux pour un total de 550 000 m² qui consomment plus de 7 800 tonnes de CO². Après la mise en oeuvre d'un marché " Réalisation - Exploitation - Maintenance " portant sur huit écoles, une crèche et le centre social Simone-Veil, les économies d'énergie varieront de -25% à -60%.
Signé en 2017, ce contrat s'élève à 5,4 millions d'euros. Quand on sait qu'une rénovation dure cinquante ans et que sa rentabilité sera effective après seulement 20 années, l'affaire est belle pour la commune.
Pour l'école Gustave-Courbet nichée dans le creux du quartier de Valdegour - mais c'est le cas dans toutes les écoles nîmoises -, des sondes thermiques sont en place. Cela permet d'avoir un diagnostic direct pour mieux cerner les priorités. On ne se fie pas seulement aux enfants, aux professeurs ou aux directeurs d'école. " On nous impose des économies d'énergie alors nous faisons des travaux qui serviront pour le long terme. C'est très important ! ", relève Marc Taulelle, adjoint au maire délégué aux bâtiments communaux.
Pour Véronique Gardeur-Bancel, adjointe déléguée à l'enseignement scolaire, " on construit des nouvelles écoles d'un côté, on rénove les anciennes d'un autre ! Les élèves comme les professeurs auront un meilleur confort, en été comme en hiver. "
Nîmes était en lice, pour les secteurs Pissevin et Valdegour, avec trois autres communes de la région Occitanie. La réponse devait être donnée le 30 juin dernier mais ce programme innovant avait pour objectif de soutenir les dynamiques territoriales de coopération éducative dans des sites expérimentaux, fortement mobilisés autour de cette grande cause.