Les FéNîmistes et des sympathisants d’organisations de Gauche se sont rassemblés devant le tribunal de Nîmes, mercredi soir, pour dénoncer « le manque de moyens pour lutter contre les violences conjugales. »

Ce 25 novembre était la "Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes". À cette occasion, les FéNîmistes avaient réunis leurs sympathisants. Le collectif nîmois pour les droits des femmes réclamait « de la prévention et de la formation obligatoire et systématique à l’école pour une éducation non sexiste, ainsi que des campagnes de communication nationales pour lutter contre les stéréotypes de genre. »

Parmi les revendications évoquées figuraient également « une réelle égalité professionnelle pour permettre aux femmes une indépendance économique. » Le collectif réclamait aussi une obligation de prévention et de traitement du harcèlement et des violences sexistes et sexuelles sur les lieux de travail pour les entreprises et les administrations ainsi qu'un accès à la contraception et à l’IVG pour toutes dans tous les territoires.

Les FéNîmistes réclamaient par ailleurs « des moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes à hauteur d’un milliard d’euros. » Lors de cette manifestation, qui a réuni près de 200 personnes, les noms des femmes tuées en 2020 ont été cités et des bougies ont été allumées en leur hommage.