NÎMES Les plaideurs universitaires en cour d'assises
Pour la cinquième année consécutive, l’association Droit de l’université de Nîmes organise son Concours d’éloquence dont la finale, ouverte au public, se tiendra le vendredi 22 février, de 9h à 12h, à la cour d’assises du palais de justice de Nîmes. À la clé pour le vainqueur : une participation pour la finale nationale du concours Lysias, programmée à Paris fin mars.
Ouvert à tous les étudiants de l’université de Nîmes, le principe du concours est simple : chaque participant se voit attribuer un sujet unique et dispose d’une semaine pour affûter ses arguments avant de les présenter dans le temps imparti de 10 minutes.
21 étudiants ont participé aux phases de qualification autour de sujets inspirés de citations d’auteurs : « Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison » de Victor Hugo, « Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité » d'Albert Einstein ou encore « L'humour a toujours été contre le pouvoir, quel que soit le régime » de Coluche.
Six finalistes en lice
Six étudiants en droit se sont démarqués par leur éloquence et s’affronteront lors de la finale devant
le public et un jury prestigieux composé de maîtres Gutierrez et Bessodes, avocats au barreau de la cour d'appel de Nîmes, madame Léger, secrétaire générale de la première présidence de la cour d'appel de Nîmes.
Les finalistes ont chacun tiré au sort un sujet parmi ceux-là : A-t-on tous la même vision du monde ? Est-il possible de changer une personne ? Le mal existe-il vraiment ? Sommes-nous tous égoïstes ? Les Français enferment quelques fous dans une maison pour persuader que ceux qui sont
dehors ne le sont pas, Est-il préférable de sauver un coupable ou d'enfermer un innocent ? Entrée libre et gratuite.