Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.09.2020 - norman-jardin - 3 min  - vu 3629 fois

NÎMES OLYMPIQUE Lamine Fomba : « Je ne suis pas là pour me voiler la face »

Le jeune milieu de terrain nîmois sait qu’il doit élever son niveau de jeu pour postuler à une place de titulaire au Nîmes Olympique.
©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Philippe RENAULT ; Rennes ; 23/02/2020 ; Rennes - Nîmes. Championnat de France de football, Ligue 1, 26e journée. Lamine FOMBA et Steven NZONZI Photo Philippe RENAULT / Ouest-France (MaxPPP TagID: maxsportsworldtwo835343.jpg) [Photo via MaxPPP] - PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

Lamine Fomba est conscient des progrès qu'il doit faire (photo Norman Jardin)

Nîmois depuis un an, l’ancien auxerrois juge sa première saison et il est conscient qu’il lui faut encore progresser pour s’imposer dans une équipe où, à son poste, Cubas et Deaux sont pour l’instant des titulaires indiscutables.

Objectif Gard : Cela fait un an que vous êtes à Nîmes (20 août 2019). Comment avez-vous passé cette année ?

Lamine Fomba : Je n’ai pas eu de problème d’adaptation mais j’ai eu plus de mal à me mettre au niveau de la Ligue 1. Il y a une différence à tous les niveaux, techniquement, tactiquement et ça va beaucoup plus vite. Maintenant, c’est beaucoup mieux. Je me sens très bien physiquement et j’ai fait une bonne préparation.

Quitter l’AJ Auxerre a aussi été une remise cause ?

J’étais arrivé à l’AJA à l’âge de 12 ans et j’y ai fait toute ma formation. Avant de signer à Nîmes, je n’avais joué qu’une saison en Ligue 2. C’était la première fois que je changeais de club. Tout était nouveau. Je vivais seul à la maison et ma famille était loin.

Estimez-vous être sorti de votre zone de confort ?

Oui. À Auxerre, j’étais un peu le chouchou, tout le monde m’aimait bien. Mais je suis bien ici, j’aime bien la région et les gens sont ouverts. Il y fait plus souvent chaud qu’en Bourgogne.

« Je sais que j’ai progressé »

Sportivement comment jugez-vous votre première saison au Nîmes Olympique ?

C’était une saison compliquée, que cela soit collectivement ou individuellement. Mais je pense qu’il faut vivre ce genre de moments dans une carrière. Personnellement il y a eu des moments difficiles et j’ai l’impression que c’était mieux vers la fin. C’est une demi-saison puisque la covid a tout stoppé.

La crise sanitaire est mal tombée pour vous ?

J’avais fait trois bons matches avant que le championnat soit stoppé. La covid est alors arrivée, malheureusement pour moi ou heureusement pour nous, je ne sais pas (rires).

Qu’avez-vous appris lors de cette première saison ?

Je sais que j’ai progressé et j’ai constaté l’intensité qu’il fallait mettre en Ligue 1. Cela m’a appris qu’il fallait être plus rigoureux et plus concentré.

Lamine Fomba face à Marseille lors de la saison dernière (photo Anthony Maurin) • Anthony MAURIN

Êtes-vous satisfait de votre temps de jeu cette saison ?

J’ai débuté remplaçant lors des trois premiers matches et je suis rentré deux fois. Contre Lyon j’étais titulaire. On n’est jamais content d’être sur le banc, après je sais qu’il y a de la concurrence et cela fait progresser l’équipe.

Justement, avec l’arrivée de Cubas vous avez un sacré concurrent...

C’est compliqué, mais cela pousse tout le monde à bosser, et quand je suis titulaire je fais de mon mieux que je peux. Cubas est petit mais il est tonique sur les démarrages et il récupère des tas de ballons. Techniquement il est très propre et très bon.

Quelles sont vos attentes cette saison ?

Simplement faire mieux qu’en 2019-2020. Je sais que je ne sors pas d’une grosse saison. J’aimerais avoir plus de temps de jeu, mais surtout faire de meilleures performances.

« À Nîmes quand il y a 5 000 personnes ça fait quand même du bruit »

Il y a eu dernièrement une rumeur qui faisait état de l’intérêt d’un club italien vous concernant. Un départ de Nîmes a-t-il été envisagé ?

Pas du tout. J’ai toujours été concentré sur Nîmes et je n’ai même pas parlé de cette rumeur avec mon agent. Mon but est de faire une bonne saison ici.

Vous avez eu des balles de but de cette saison. Que vous a-t-il manqué pour faire trembler les filets ?

C’était contre Rennes et face à Lyon. J’ai souvent eu des balles de but mais malheureusement elles ont été contrées. J’espère que la prochaine fois ça ira au fond. À l’entraînement j’essaye de m’améliorer devant le but.

Quels sont les domaines dans lesquels vous souhaitez progresser ?

Déjà offensivement. Tout ce qui est dans les trente derniers mètres, les passes décisives et marquer des buts. Après, au vu de ma saison dernière, je peux m’améliorer dans tous les domaines.

Lamine Fomba veut progresser devant le but (photo Anthony Maurin)

Vous n’êtes pas un adepte de la langue de bois...

Ça a toujours été comme cela. Je ne suis pas là pour me voiler la face, je sais que j’ai fait des mauvaises prestations. À Auxerre c’était pareil, j’avais des bonnes et des mauvaises périodes. Je ne vais pas me le cacher, c’est comme ça le football.

Le nombre de spectateurs dans les stades est encore limité. Cela n’est-il pas frustrant ?

On préfère toujours les stades remplis, mais à Nîmes quand il y a 5 000 personnes ça fait quand même du bruit.

Le Racing Club de Lens sera votre adversaire dimanche. À quelle sorte de match vous attendez-vous ?

Ils réalisent un très bon début de saison. Ce sera un match encore plus difficile que contre Lyon. Lens est un adversaire direct pour le maintien et l’objectif sera les trois points. Il faut bonifier le bon point pris à Lyon.

Propos recueillis par Norman Jardin

Norman Jardin

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