NÎMES OLYMPIQUE Toifilou Maoulida : "Le discours du coach passe très bien"
Après le match Nîmes Olympique et Niort FC, joueurs et entraineurs se sont livrés à la traditionnelle conférence de presse. Côté niortais, c'est un troisième match sans marquer le moindre but qui risque de laisser des traces. Pour les nîmois, une victoire sur un score serré est signe d'une solidité et d'une efficacité qui faisait défaut en première partie de saison.
Régis Brouard, entraineur de Niort :
"On a les opportunités de marquer avant eux, mais c’est Nîmes qui le met en premier. Mais vous ne me ferez pas croire que Blaquart a laissé tomber le match contre Ajaccio pour gagner contre Niort. Il y avait beaucoup de déchet technique dans les deux équipes. Les profondeurs avec Koura, c’est là qu’ils nous ont embêté. Ils ont marqué beaucoup de buts contre Clermont ou Auxerre, là ils en ont mis qu’un. Mais ils en prenaient beaucoup aussi et là is n’en prennent pas, donc on est responsable. C’est un match qu’il fallait savoir gagner 1 à 0, c’est Nîmes qui a réussi. Tout les weekends il faut que l’on relance la machine. On avance d’un pas, on recule de deux. Il reste des journées pour se redresser. C’est toujours le même problème, le constat c’est qu’on ne marque pas. C’est beau de voir les Costières de cette façon."
Bernard Blaquart, entraineur de Nîmes Olympique :
"C’est notre première victoire 1 à 0 et dans la difficulté. Généralement c’est quand on fait un bon championnat, je suis content d’avoir gagné dans ce contexte. Personne ne se rend bien compte de ce que les gens ont vécu à l’intérieur du club. Tant qu’on n’a pas 40 points, rien n’est fait. Avant janvier, pas grand monde n’aurait parié sur nous. Le plus dur reste à faire. C’est le troisième match en une semaine, il y a de la fatigue et une grosse tension, beaucoup d’effort de fourni. On a joué contre une équipe qui a perdu deux matchs seulement à l’extérieur. On a peut-être été moins brillant que d’habitude à domicile. On a un style de jeu qui fait que à 1 - 0, on ne calcule pas et on continue de jouer. Contre Brest on a mis du temps pour marquer mais on n’a pas abandonné pour autant, c’est l’équipe qui est comme ça. La blessure de Cordoval nous a perturbé. Comment le remplacer, alors qu'il a joué toutes les minutes depuis le début de saison. On a essayé de réagir vite. Pour Cordova, c’est une grosse entorse pour le moment. Le public a été très important aussi, même il n’a pas vu le meilleur match de la saison."
Anthony Briançon, milieu de terrain de Nîmes Olympique :
"Avec la blessure de Cordoval, on s’est adapté. Renaud a fait ce qu’il fallait à droite, après il a tendance à attaquer en fin de match alors qu’il faut défendre et garder le score. Ils nous ont quand même pas mal embêté en face, ils ont bien défendu et joué leurs atouts en attaque. On a su être réaliste en marquant la seule vraie occasion. On est à deux points du quatorzième, on a l’a chance d’avoir un public nombreux, j'espère avoir la même chose tous les vendredi à domicile. La défaite à Ajaccio nous servira de leçon, on sait qu’on est passé à côté de notre match. Ce soir, gagner à domicile c’était important, heureusement. On a montré qu’on n’est pas mort. On est en mode commando, tête baissé. L’objectif c’est 42 – 41 points, on est encore loin et c’est maintenant que cela va se jouer puisque on va affronter les concurrents directs."
Toifilou Maoulida, attaquant de Nîmes Olympique :
"On savait que Niort était une équipe difficile, 14 matchs nuls, seulement deux défaites, c’est un bloc compacte qui prend peu de buts. La différence aujourd’hui, c’est la réussite. Là, depuis janvier on a retrouvé l’efficacité, la seule frappe cadrée elle va au fond, bravo à l’équipe. Contre Ajaccio c’était un faux pas, ça arrive. On revient de très loin, rien n’est fini il faut que l'on savoure un peu ces moments et se remettre au travail dès lundi. J’ai un rôle différent de la saison dernière car je suis un peu le relais du coach, je prend la parole avant et après le match. Avec Fethi, on essaye d’apporter notre expérience à l’équipe et ça marche. Même si mon temps de jeu est réduit, ce n’est pas grave, je prend ce rôle de bon cœur car le plus important c’est le collectif. On est un groupe extraordinaire, on vit très bien ensemble, tout ça se répète sur le terrain. On n’a pas d’état d’âme, au contraire, le discours du coach passe très bien. Avec Koura on arrive à alterner l’un et l’autre chaque fois, on prend l’axe chacun son tour. Il y a penalty 100 fois, l’arbitre a le sifflet à la bouche il désigne le point de penalty, mais je ne sais pas pourquoi il change d’avis. Sur le hors jeu, pour moi, je ne suis pas hors jeu. Ca arrive, mais le plus important c’est la victoire."
Anthony Koura, attaquant de Nîmes Olympique :
"On n’a pas fait un grand match mais on a été solide. Je sais toujours quand on aura une ou deux occasions, c’est à nous de les mettre au fond. Maintenant les équipes nous bloquent beaucoup surtout sur Steve, mais on trouve souvent des failles. Le plus dur est à venir, et ça va être pire jusqu’à la fin de saison. On est très attendu, on nous craint, on affronte des équipes qui sont plus sur la défensive. Si je marque, c’est le travail de toute l’équipe, rien n’a changé, on a toujours le même objectif que ça soit moi ou Steve ou Larry. Nos carrières individuelles on les met de côté pour l’instant."
Baptiste Manzinali