Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 31.08.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 294 fois

NÎMES Tous Pour Notre Avenir prépare le sien

De gauche à droite : André Francisco, secrétaire général de TPNA, Jean-Paul Boré, porte-parole, et Jean-Christophe Grégoire, président de l'association. Photo Archives Tony Duret / Objectif Gard

200 membres actifs qui pour chacun d'entre eux participent à des commissions tous azimuts donnent à Tous Pour Notre Avenir l'espoir de conquérir les 60% de Français qui ne vont pas ou plus voter.

TPNA est une association qui vise à animer le débat la défense des idéaux Républicains en dehors des clivages politiques habituels pour une France juste et fraternelle dans un monde en paix. Jean-Paul Boré, porte-parole de la structure, évoque l'avenir politique de l'association.

C'est l'heure de la rentrée et TPNA veut mettre en pratique les idées annoncées avant les vacances. "La mise en réseau est d'actualité. Depuis le début de l'été, à Beaucaire, TPNA a une section locale. Nous souhaitons également affirmer nos relations sur le plan national avec d'autres associations qui mènent le même combat. L'idée est de dupliquer notre section beaucairoise partout! Pas de façon pyramidale mais en créant les conditions d'un véritable citoyenneté".

Les élections, les décisions

2016-2017 sera une charnière électorale... Elections de la CCI, Législatives, Présidentielle et plus loin, les Municipales de 2020... Pour TPNA, les objectifs sont clairs. "L'objectif est Nîmes 2020 avec en projet phare la Plateforme de fret sur lequel on ne veut rien céder. On est en train de nous isoler! Pour les élections à la Chambre de Commerce et d'Industrie, ce qui va s'y passer nous intéresse fortement! Avant, la CCI était synonyme de grands projets, aujourd'hui, elle joue "petits bras" et tout le monde est divisé... La plateforme est un grand projet, j'attends toujours les réponses des têtes de liste avec lesquelles je devais m'entretenir. Il faut aller vite car avant 2017, les terrains doivent être vidés! Préfère-t-on privilégier l'aspect économique à la spéculation immobilière?".

Faire campagne est une chose onéreuse et qui pose de ,nombreux problèmes. Peu d'associations ou de petits partis parviennent à financer l'effort électoral mais le jeu en vaut la chandelle. "Une campagne doit servir à avoir une tribune afin que de pouvoir développer notre approche de la politique. Dans l'idée du rassemblement, il faut savoir être au-delà des clivages, ni à droite, ni à gauche. Nous sommes entre 60% et 70% à penser que les clivages ne devraient plus exister! La voie que choisit TPNA est extrêmement difficile dans la société actuelle, nous le savons mais c'est notre raison d'exister, sinon, je serais probablement élu à la Région ou à Nîmes...".

TPNA aux Législatives?

Et quand on parle de l'approche des élection législatives, là aussi, Jean-Paul Boré et les siens se donnent le temps de la réflexion mais ne voient aucun empêchement majeur, bien au contraire, les motivations sont réelles. "Nous ne disputons pas les 40% d'électeurs fidèles aux urnes, nous nous intéressons au reste! Les 60% qui n'y vont pas ou plus! Dans tous les cas, nous ne voulons pas voir 3 ou 4 circonscriptions gagnées par le Front National dans le Gard... Ça vaut le coup de débattre entre nous pour savoir si TPNA offre une alternative convaincante et différente. On ne part pas en tirant sur tout ce qui bouge,  il faut intéresser les citoyens à un projet, une idée et non les braquer les uns contre les autres. Vous n'avez pas essayé le FN? Essayez nous!".

Anthony Maurin

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