NÎMES Une école reconstruite, un chantier nécessaire
La mairie se lance et agit fortement en faveur d'une meilleure prise en charge de l'Éducation à Nîmes. Après la rénovation ou la création de nouvelles écoles, c'est la très populaire et ancienne école Léo-Rousson qui est à son tour dans le viseur de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.
En effet, la Ville a réuni les parents d’élèves du groupe scolaire pour leur présenter le dispositif de reconstruction de l’école sur site. Parents et enseignants sont associés à ce projet de construction durable pour offrir aux enfants scolarisés à Nîmes de meilleures conditions d’apprentissage.
Suite aux réactions allergiques relevées au printemps 2018, la Ville a proposé de reconstruire entièrement cette école. Lié à la création du groupe scolaire Mas Lombard et à la démolition du bâtiment à structure métallique de l’élémentaire, cette reconstruction anticipe les objectifs de la Ville. À terme, le nouveau groupe scolaire accueillera cinq maternelles, six classes de CE2, CM1, CM2 et sept groupes pour CP et CE1 (3,5 classes entières).
Dans ce sens, la Ville envisage de déplacer les deux écoles sur d’autres sites, le temps des travaux, de déplacer le comité de quartier dans la Maison des associations, de concevoir des principes constructifs conduisant à une rapidité de construction, tout en conservant la qualité habituellement exigée et de rechercher, comme pour les autres projets d’école, une labellisation Bâtiment durable Occitanie.
Pour mener à bien ce nouveau programme, la municipalité reprend les enseignements de la concertation autour du projet de pôle éducatif Jean-d’Ormesson, concernant notamment la réussite éducative. La concertation avec les enseignants et les parents d’élèves sur les caractéristiques fonctionnelles et sur un projet éducatif partagé et complémentaire entre les différents temps d’accueil des enfants (temps scolaire, périscolaire et extrascolaire) est au cœur du programme de reconstruction.
Cette concertation devrait permettre de constituer un cahier des charges décrivant les objectifs, les contraintes, les souhaits pour la reconstruction et donnera lieu à une feuille de route pour les concepteurs. En ce mois de janvier 2019, place au travail sur les programmes de délocalisation et de construction. De mars à octobre, c'est le choix du maître d’œuvre qui sera fait en attendant les mois de novembre à juin 2020 que les études de conception se fassent. De juin à octobre, les marchés concernant les travaux seront passés. Enfin, de janvier 2021 à l’été 2022, ce sera au tour de la démolition puis reconstruction de prendre leurs quartiers sur site !