Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 06.03.2014  - 1 min  - vu 238 fois

OGTV Otages, la longue marche de Paris... à Salindres

Salindres rejoignait mardi les communes qui ont placé une banderole au fronton de la mairie pour témoigner de leur soutien aux otages. Ph DR/RM

Alors que les familles des otages français au Niger avaient entamé dimanche soir à Paris une marche symbolique (ici) et que l'on découvrait dans la presse mardi matin une vidéo (ici) prouvant que ces derniers étaient bien vivants, la mairie de Salindres avait prévu de recevoir Francoise Larribe, otage gardoise libérée et épouse de Daniel Larribe, toujours détenu, pour apposer ce mardi soir, longtemps après de nombreuses communes du Gard, une banderole au fronton de la mairie.

"Un de nos citoyen, Lionel Rambert, nous a couvert de honte en dénonçant notre silence", expliquait le maire, Daniel Verdelhan, "mais il l'a fait avec les mots d'un éveilleur de conscience. C'est pourquoi à défaut d'avoir été les premiers à réagir je fais le vœu que nous puissions être les derniers à déployer cette banderole avant leur retour". En l'absence  de Françoise Larribe, restée à Paris pour rencontrer aujourd'hui Laurent Fabius au ministère des Affaires étrangères, c'est Didier Beguin, le coordinateur du comité de soutien aux otages et Régine Drougard, la sœur de Françoise Larribe, participante de  la marche de dimanche, qui sont venus témoigner à la fois de l'impatience des famille et de la situation des otages retenus sans des conditions épouvantables. "Ils ne vivent plus dans le même temps que le notre", explique Régine Drougard, "nous gérons notre temps,mais eux, c'est le temps qui les gère".

A voir ci-dessous la vidéo d'Objectif Gard qui témoigne de l'espérance des amis des otages en ce triste anniversaire de leur trois années de détention.

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