Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 28.11.2014 - thierry-allard - 2 min  - vu 341 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Le centre-ville sera revitalisé avec l’aide de l’État

Claire Lapeyronie, Roger Castillon, Catherine Chantry, Elisabeth Caillat et Marie-Pierre Dalenc, hier à Pont-Saint-Esprit (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

La nouvelle est tombée cette semaine : Pont-Saint-Esprit fait partie des 50 villes retenues dans le cadre d’un nouveau dispositif gouvernemental pour revitaliser les centres-bourgs.

« On est fiers de ce succès » : le maire Roger Castillon était tout sourire hier lors de la conférence de presse annonçant la nouvelle. Et pour cause : « c’est un succès important, il va nous aider dans tout ce qu’on envisage pour la ville. C’est aussi une reconnaissance du fait que Pont-Saint-Esprit est une ville en pleine transformation, mais qui rencontre aussi des problèmes. »

« 800 000 à 1 million d’euros de plus par an »

Concrètement, Pont-Saint-Esprit fait partie des villes retenues dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) Centres-Bourgs, un nouveau dispositif gouvernemental visant à revitaliser les centres-villes de communes en ayant besoin. 300 communes avaient été présélectionnées pour candidater, et seules 50 ont été retenues, dont 3 en Languedoc-Roussillon (Pont, Marvejols et Lodève) après avoir envoyé un dossier confectionné en seulement deux mois cet été, au prix d’une mobilisation des services. « C’est une volonté politique, affirme la première adjointe Claire Lapeyronie. Beaucoup de communes ont pu se dire qu’elles n’auraient pas le temps. »

Ces 50 villes vont se partager « 40 millions d’euros au niveau national », compte Claire Lapeyronie. Sur Pont, Roger Castillon « espère bien que ça va nous permettre de rentrer 800 000 à 1 million d’euros de plus de subventions par an » sur 6 ans, qui viendront s’ajouter à celles déjà systématiquement demandées par la ville lorsqu’elle fait des travaux dans le centre. Mais l’argent ne tombera pas du ciel : « il faut avoir des projets et matière à justifier », tempère le premier magistrat.

L’activisme et la cohérence récompensés

Les projets, c’est justement ce qui aurait fait la différence pour Pont-Saint-Esprit : « un des points positifs a été que la ville a déjà commencé à œuvrer pour le centre ancien avant l’AMI », note Marie-Pierre Dalenc, responsable du service habitat et politique de la ville.

Elisabeth Caillat, responsable du pôle aménagements, met quant à elle en avant « la cohérence des travaux en cours », notamment avec l’Opération Publique d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), que Pont s’apprête à lancer dans le centre, ou encore les restaurations du patrimoine municipal en cours ou en projet.

Une convention d’ingénierie doit être signée avec le préfet d’ici la fin de l’année, avant le contrat centre-bourg au premier trimestre 2015.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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