Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 11.06.2014  - 1 min  - vu 222 fois

PORTRAIT DU DIMANCHE José Pirès, le visage culturel nîmois de la féria de Pentecôte

José Pirès devant l'une de ses oeuvres, le Minotaure en hommage à Matisse. (Photo J.-M.C.)

José Pirès est un nîmois de toujours. Un Nîmois fidèle parmi les fidèles, qui à l'occasion de la feria de Pentecôte, expose quelques-unes de ses œuvres au sein de la chapelle des Jésuites. Né en 1955 à Nîmes, il présente une exposition dans laquelle " il interprète les œuvres de Ben Colibri. " Révélé dans les années 1980, après avoir été sous la coupe du graveur Jean-Marie Granier, il est devenu un artiste reconnu qui exerce aussi bien dans la sculpture, la gravure, la peinture, la découpe où le dessin. Malgré le succès, il revient tous les ans à Nîmes lors de la feria de Pentecôte, " notre fête nationale ". Une manifestation qu'il apprécie particulièrement pour sa capacité " à brasser les populations et à exporter nos traditions."

La feria, " l'une des plus grandes fêtes d'Europe "

S'il aime la tauromachie, il n'en fait pas un sujet de prédilection pour son travail. " Ce n'est même qu'une petite part de ce que je fais ". La feria, c'est pour lui surtout l'assurance d'un weekend très studieux. " Rendez-vous professionnels, expositions et contacts " avec le milieu artistique se multiplient à cette occasion. Tout le weekend, ne comptez donc pas sur lui pour faire couler l'alcool à flot. " Je ne bois pas une goutte. " Lui le Nîmois, est en tout cas heureux que la culture " fasse partie intégrante ", de la feria, " surtout depuis la fin des années 1980 ". Grâce à cela, la feria est " l'une des plus grandes fêtes d'Europe ". À son plus grand bonheur.

jeanmarie.cornuaille@objectifgard.com

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