Après Libération, c'est la chaine Canal + qui est revenue hier sur la pollution de l'ancien site minier fermé en 1971 sur la petites commune de St Félix de Pallières. Le reportage fait intervenir les habitants et également André Picot, scientifique qui cite des analyses de 2004 faisant état de la toxicité des lieux. Le maire de la commune  Gérard Rossignol y intervient également pour exprimer son incapacité à gérer seul le problème alors que des promeneurs fréquentent parfois l'ancien site pollué. Pour les quelques jeunes qui habitent à l'année sur le site et y organisent des manifestations, la situation semble également sans issue, le clause de leur acte de vente établi il y a treize ans stipulant clairement qu'ils prenaient le terrain en l'état sans aucun recours possible.  Une situation qui place à la fois la population et les élus dans une impasse concernant les risques sanitaires encourus sur place et les solutions à y apporter. L'émission "La nouvelle édition" de ce mercredi sur Canal + se poursuivait en rappelant qu'il existait en France près de de 100.000 sites pollués de la sorte. Des sites déclarés "orphelins" parce qu'il est difficile d'y engager la responsabilité de l'exploitant.