Il y a la "belle politique", celle de l'apanage des idées et des brillantes rhétoriques. Et puis, il y a "la politique caniveau", faite de confrontations stériles et de viles polémiques. Depuis quelques jours, le canton de Nîmes 4 en est  le théâtre. En cause : les crispations autour des deux candidatures de gauche avec d'un coté, Jean-Paul Boré, soutenu par la Majorité départementale et de l'autre, Sylvette Fayet, candidate communiste.

Communiqués, déclarations cinglantes, messages facebook ou même insultes… Les altercations n'ont que trop duré. C'est pourquoi mercredi Jean Denat, président PS et chef de file des départementales a reçu Jean-Paul Boré pour cesser les polémiques. Une volonté partagée par le PCF.

Si l'on considère que le scrutin départemental n'est pas le plus sexy de la Ve République - caractérisé par une forte abstention - les bisbilles politiques dissuadent encore plus les Gardois d'aller aux urnes les 22 et 29 mars. Elever le débat pour intéresser et inciter les gens à se rendre aux urnes, est aussi la responsabilité des partis politiques. De quoi éviter "les scénarios catastrophe", en évoquant ou invoquant la faible participation et le risque FN. Un peu d'ambition!