Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 28.08.2021 - marie-meunier - 3 min  - vu 673 fois

VÉNÉJAN Avec sa marque Kyara S, Élodie Serva a plus d'un tour dans son sac

Élodie Serva est créatrice de maroquinerie à Vénéjan. Elle confectionne des sacs : des modèles uniques, très féminins et originaux. (Marie Meunier / Objectif Gard)

En 2019, Élodie Serva s'est lancée comme créatrice de maroquinerie. Et depuis le début d'année, elle se consacre entièrement à sa nouvelle activité. Détentrice d'un CAP coiffure, cette Vénéjanoise a ensuite exercé comme commerciale pendant douze ans dans divers domaines : pub, pompes à chaleur, développement informatique...  

Cette véritable touche-à-tout, maman de trois enfants, s'est trouvée cette nouvelle passion pour la couture quand son deuxième fils est né. Impossible pour elle de rester à ne rien faire chez elle : "J'ai acheté une machine à coudre. J'ai commencé à faire des lingettes, une chemise pour mon mari, un pantalon à pinces pour moi... Totalement en autodidacte."

Elle a ensuite réalisé le taud et l'intérieur de la cabine du bateau de son ancien patron. "Ça a été la révélation", assure Élodie Serva. Petit à petit, elle enchaîne les trousses, les sacs. Son mari la pousse à monter sa société. Elle l'écoutera et créera "Kyara S". Du prénom qu'elle aurait donné à son dernier enfant si ça avait été une fille.

Aujourd'hui, Élodie Serva crée de nombreux objets de maroquinerie dans son atelier à domicile. Sa matière de prédilection ? Le simili cuir. Elle le décline dans les plus petites pièces comme les porte-jetons, porte-chéquiers aux plus grandes comme les sacs à main ou les porte-bouteilles. Elle fait aussi des lunch-box : des sacs avec un revêtement isotherme pour transporter son repas du midi. Très pratique quand on n'a pas forcément de frigo et c'est très facile à nettoyer en cas de coulure. Elle confectionne tout de A à Z : de ses propres patrons aux dernières finitions. Chaque sac à main est réversible et unique, avec des assemblages de coloris utilisés seulement une fois.

Des sacs de travail adaptées aux infirmières libérales

La Vénéjanoise confectionne aussi des sacs destinées aux infirmières libérales : "Chacune a des demandes bien spécifiques. Certaines veulent beaucoup de poches, d'autres non car elles ont déjà leurs trousses. On peut faire de grands sacs ou des plus petits. On peut créer des poches aux dimensions exactes pour leur matériel. Tout est possible", explique-t-elle. Elle prend bien le soin de coudre des élastiques pour ne pas risquer que la boîte d'aiguilles s'ouvre dans le sac et aussi de doubler toutes les tissus pour une meilleure résistance. Une pièce nécessite environ deux jours et demi de travail et il faut débourser environ une centaine d'euros pour avoir le sien.

Ces sacs pour les infirmières connaissent un certain succès. Elle en exporte de partout en France, même jusqu'au Finistère. Elle achète le simili cuir dans les magasins des environs et utilise du fil français. Un côté éco-responsable qui se retrouve jusque dans les chutes de tissus qui servent à créer des boucles d'oreilles et des bracelets.

Très douée de ses mains, Émilie Serva se lance petit à petit dans la réalisation de lampes. Il s'agit d'assembler deux carreaux de verre et de les décliner ensuite sur divers thèmes comme Harry Potter ou les arènes de Nîmes par exemple. Une guirlande LED est ensuite mise à l'intérieur. Tout l'été, elle a fait découvrir ses créations sur les marchés nocturnes des environs, notamment celui de Pont-Saint-Esprit. Vous pouvez toujours vous rendre sur son site internet ou passer à la boutique chez elle en prenant rendez-vous au préalable au 06 58 41 27 15. Il y en a pour toutes les bourses.

Marie Meunier

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