Il n’était pas encore président, mais ministre de l’Economie à l’époque. C’était déjà à Avignon, mais il y a deux ans.

« Si on est là, c’est grâce à Emmanuel Macron qui nous a labellisé il y a deux ans presque jour pour jour » : le nouveau député LREM de la première circonscription de Vaucluse Jean-François Cesarini, impliqué depuis les débuts de la French Tech Culture, n’a pas manqué de rappeler les faits à la ministre de la Culture Françoise Nyssen, de passage à l’occasion de l’ouverture du Festival d’Avignon.

Pour cet anniversaire, la ministre a fait un très bref passage sur le stand des start-ups du living lab de cette édition 2017, où le festival est vu comme un laboratoire pour tester des innovations. Des innovations telles que les lunettes Panthea, qui permettent de sous-titrer un spectacle en temps réel. Rappelons que la French Tech Culture, la seule du pays à avoir cette spécialité, rayonne sur une métropole diffuse comprenant trois départements, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Gard.

La ministre a été également brièvement interpellée par Claude Attia, membre du collectif des intermittents et précaires d’Avignon, notamment sur la question du financement culturel public et la précarisation de son métier. Il repartira sans réponse, après avoir été fermement prié de laisser la ministre poursuivre son parcours. Un parcours qui la conduira dans une salle fermée à la presse, pour un entretien avec le conseil d’administration de la French Tech Culture.

Françoise Nyssen sera encore demain à Avignon, où elle visitera notamment la maison Jean-Vilar.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com