ALÈS Feu vert pour la décarbonation chez Merlin Gérin

Le local qui abrite la nouvelle chaufferie ultramoderne de Schneider Electric Alès.
Toujours connu sous son appellation historique Merlin Gérin, le site alésien de Schneider Electric, fabricant de disjoncteurs, a drastiquement réduit sa consommation énergétique grâce à un investissement de 2,5 millions d’euros. L’industriel a notamment opté pour une chaufferie permettant de récupérer la chaleur fatale générée par l’activité de l’usine.
De l'aveu du président de Schneider Electric France, cette matinée du mercredi 20 septembre revêtait des airs "d'inauguration" pour le site alésien historique du groupe, connu sous l'appellation Merlin Gérin depuis 1972. Alors que l'usine de 14 000 m² couverts émetttait 171 tonnes de CO2 en 2008, elle a pratiquement atteint le zéro carbone à la faveur d'un plan d'investissement de 2,5 millions d'euros en partie subventionné par la Région.
Concrètement, pour supprimer les énergies fossiles sur son site d'Alès, le fabricant de millions de disjoncteurs modulaires et de sous-ensembles thermiques pour l’industrie a remplacé ses chaudières à gaz par une grosse pompe à chaleur (PAC). La récente mise en service de cette PAC nouvelle génération permet de récupérer la chaleur dîte fatale générée par l'activité industrielle et d'en réutiliser 72% pour chauffer l'hiver et rafraîchir l'été.
Aussi, l'usine qui compte 272 salariés dont plusieurs dizaines d'intérimaires a procédé en 2022 à l'installation sur le parking sud d'une première tranche de panneaux photovoltaïques dont la puissance s'établit à 500 kW. "Grâce à ces panneaux, on a amorti la hausse des coûts de l’électricité qui aurait doublé notre facture de 900 000 euros à 1,8 million d'euros", assure Michel Marmet, directeur du site d'Alès.
Le parking nord accueillera la deuxième tranche à l'horizon 2024 (800kW), ce qui portera le montant de l'investissement en faveur de la baisse de la consommation d'énergie à 5 millions d'euros. Au terme de cette seconde installation, l'autoconsommation devrait même atteindre les 40%. Après les prises de parole formelles du président Laurent Bataille et du directeur du site, le responsable production Patrick Malachane a conduit la visite de l'usine entièrement automatisée, de sorte que très peu d'assemblage manuel s'effectue sur les lignes de production. "Il y a maximum deux opérateurs par ligne", a-t-on appris de la bouche du dernier nommé.
Munis des équipements de sécurité et de bouchons d’oreilles obligatoires le temps de la déambulation en raison du bruit (jusqu'à 90 décibels), les membres de la délégation ont (re)découvert l'usine Merlin Gérin dans ses grandes largeurs. Elle est devenue un site pilote pour l’ensemble du groupe Schneider Electric France qui projette désormais de décarboner la totalité de ses usines d’ici 2050.
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