GARD RHODANIEN Chez Grisbi, malgré le contexte, « quand même, ça bouge »
L’association, qui regroupe 150 entreprises des services, du bâtiment et de l’industrie du Gard rhodanien, continue ses activités malgré le contexte difficile.
Ainsi, cette semaine lors d’une plénière particulière compte tenu des contraintes, le président de Grisbi Vincent Champetier a fait le point sur les activités de l’association. « C’est une période extrêmement compliquée, on ne peut pas mener à bien tous les projets, mais quand même, ça bouge », avance-t-il.
Par exemple sur la charte acheter local, portée par l’association, signée par deux nouvelles communes ces derniers jours, Cornillon et Verfeuil. Saint-Gervais doit suivre, et aussi s’engager à privilégier, dans le cadre légal, le local dans ses achats. Toujours dans ce cadre, « nous avons eu cette semaine un contact avec Cyclife (ex-Socodei Centraco, à Marcoule, ndlr), qui ne signeront pas la charte, mais par contre il y a une vraie attente de partenariat », affirme Vincent Champetier.
Dans la même veine, Grisbi va rencontrer dans les prochains jours le responsable des relations avec les entreprises pour EDF, pour approfondir les relations entre le site de Triscatin et les entreprises du Gard rhodanien. Promotion du local toujours, le président de Grisbi a donné quelques chiffres sur les Fédébons, proposés par la CCI et mis en avant par l’association lors de la campagne « Loyal au local ». « En 2019, 29 000 euros de Fédébons avaient été dépensés sur le Gard rhodanien, en 2020 c’est 220 000 euros, l’appel a été entendu », estime-t-il.
Toujours au rayon actions, l’association prépare le « Grisbi Day » pour le 15 avril. L’idée est de « faire un salon avec ces stands pour montrer nos savoir-faire, avec des animations toute la journée », présente Vincent Champetier. Et, nouveauté de cette année, Grisbi compte organiser ses universités d’été le 12 juin prochain à la pisciculture de Saint-Paul-les-Fonts, « avec des conférences et des tables-rondes le matin et des activités l’après-midi avec les conjoints et les enfants », présente Vincent Champetier. Le tout reste évidemment soumis au contexte sanitaire.
Pour les prochains mois, l’association compte remettre en place des speed-datings professionnels pour que ses membres se connaissent mieux, proposer une rencontre avec les clubs d’entreprises voisins, cherche une action solidaire à soutenir et va relancer son pilier convivialité en extérieur le 20 février avec une balade à VTT à assistance électrique réservée aux enfants de ses membres et de leurs salariés.
Les formations se poursuivent également, avec ce mois-ci une session en petit groupe sur la charge mentale professionnelle, et avec son pilier « green », l’association va offrir à chacun de ses membres une plante mellifère pour rendre le territoire plus accueillant pour les abeilles. Grisbi va aussi réaliser une série de petites vidéos chez ses membres pour leur donner un coup de projecteur sur les réseaux sociaux.
Outre ces actions, l’association réfléchit à son avenir. Ainsi, le conseil d’administration a lancé une réflexion « sur comment restructurer, gérer le développement et l’indépendance de Grisbi, des groupes de travail vont être formés », avance Olivier Soubeiran, vice-président. Il faut dire qu’en trois ans, Grisbi est passée de 50 à 150 membres.
D’ailleurs, l’association compte deux nouveaux membres : la Biolangerie, à Bagnols, boulangerie bio montée en octobre dernier par Isabelle Barthélémy en face du collège Gérard-Philipe, et Pagezi Authentik, nouvelle entreprise du terrassier Anthony Pagès, qui se diversifie dans la mise à disposition de machines à café et la vente de rosettes et de produits dérivés, toujours à Connaux.
Thierry ALLARD