Trois ans après la suppression par Areva (devenue depuis Orano) de 391 emplois sur les bassins de Tricastin et Marcoule, le plan de revitalisation porté par le géant du nucléaire s’achève avec un bon bilan.

Le principe était simple : Orano s’était engagée à soutenir la création de 391 emplois sur le bassin de Tricastin/Marcoule, à cheval sur le Gard, la Drôme, le Vaucluse et l’Ardèche. À la fin (ou presque, le plan s’achevant officiellement le 4 octobre prochain), Orano a soutenu 58 projets représentant 529 emplois, au terme d’un travail de terrain mené en étroite collaboration avec les préfectures et les DIRECCTE des quatre départements concernés.

Quatre types d’aides étaient mobilisés, avec une enveloppe financière d’Orano de 1,2 million d’euros : des prêts bonifiés, comprendre qu’Orano bonifiait le taux de prêts pour les PME/PMI créatrices d’emplois industriels ou de service à l’industrie, pour 161 emplois, des subventions pour les projets territoriaux, avec 310 emplois, des avances remboursables pour 49 emplois et des apports en compétences de salariés Orano pour 9 emplois.

Pour le Gard, l’objectif était de soutenir la création de 137 emplois. À la fin du plan, 160 emplois ont été soutenus dans notre département. « Certains ont déjà été créés, mais d’autres suivront dans les mois et les années qui viennent », ajoute Régis Faure, de la communication d’Orano. Orano va notamment mettre 60 000 euros sur trois ans dans la Cleantech Vallée, à Aramon, pour soutenir l’équivalent de 30 emplois dans les start-ups du dispositif.

Th.A