L'ACTISCOPE est un outil d'observation économique qui a tapé dans l'oeil d'Henry Douais, président de la CCI de Nîmes. Il faut maintenant convaincre les commerçants du centre ville, et ce n'est pas gagné. 

Déjà utilisé par d'autres collectivités sur le plan national, l'ACTISCOPE a fait ses preuves depuis de nombreuses années. À Nîmes, Henry Douais souhaite initier les commerçants du centre ville impactés par les travaux du Tram'bus afin qu'ils adhèrent à un outil d'observation totalement gratuit et actuellement en phase de lancement. Pour cela, les commerçants devront communiquer leur chiffre d'affaire ainsi que le nombre de ticket de caisse par jour. Des données qui permettront d'obtenir le panier moyen notamment et de comparer avec son secteur d'activité et connaître les tendances de l'activité commerciale, mais également de mesurer concrètement l'impact des travaux du Tram'bus, pendant et après leur mise en oeuvre.

Pour le président de la CCI de Nîmes, la tâche s'annonce difficile. L'idée, certes ingénieuse, pourrait déplaire à certains, même si ces données récoltées resteront strictement "confidentielles" rassurent Henry Douais. Pour que l'outil soit efficace, la chambre consulaire souhaite convaincre pas moins de 300 commerçants. "Nous ferons du porte à porte pour expliquer et pour qu'ils adhèrent. L'outil est prêt, il faut que les commerçants jouent le jeu". La mise en pratique de l'ACTISCOPE est prévu pour juin.

Baptiste Manzinali