SAINT-NAZAIRE La nouvelle boulangerie du village est ouverte
Ça y est ! Après huit mois de travaux, la Petite Escale est enfin prête. C'est le nom du tout nouvel ensemble commercial de Saint-Nazaire bordant la route nationale.
Il est composé de deux commerces : un tabac-presse (celui qui était un peu plus bas y a été transféré) de 90m2 et une boulangerie de 200 m2. C'est Florent Lavastre qui a pris les rênes de cette dernière. Si ce nom vous dit quelque chose, c'est parce qu'il a tenu pendant 25 ans une boulangerie dans la rue de la République à Bagnols/Cèze.
Séduit par la proposition de la municipalité de Saint-Nazaire, il a accepté de se lancer dans l'aventure : "C'est très intéressant d'être au commencement de quelque chose. On voit que la mairie veut faire les choses bien pour ses administrés", atteste Florent Lavastre.
Il est vrai qu'il tenait à cœur à Gérald Missour, le maire, de faire revenir du commerce et du service dans le village. "La dernière boulangerie a fermé en 2010, on sentait que le tabac avait du mal à trouver un repreneur à cause de problèmes de stationnement. On voyait qu'on était dans une mauvaise spirale et qu'il fallait la contrer. On a alors fait une offre à Habitat du Gard pour racheter ce terrain et y faire ces locaux commerciaux", retrace le premier magistrat.
779 000 € de travaux financés par la municipalité
La mairie a entièrement financé les travaux s'élevant à 779 000 € mais compte sur les loyers des deux locaux pour autofinancer le projet. En plein sur l'axe Pont-Saint-Esprit-Bagnols et avec 13 places de stationnement juste devant, la Petite Escale devrait rapidement trouver ses clients. À la boulangerie, les débuts sont d'ailleurs très encourageants.
Dans la vitrine, on peut trouver plusieurs gammes de pains traditionnels ou bio, mais aussi du salé (friands, salades) pour la pause midi ou des pâtisseries. L'offre va s'étayer au fur et à mesure quand l'équipe se rôdera. Mais il y a un point d'honneur sur lequel Florent Lavastre ne transigera pas : "Tout est fait maison." Pour l'instant, quatre salariés se relayent à la vente et un autre s'occupe de la fabrication. Dès la rentrée de septembre, un apprenti viendra compléter les rangs.
Marie Meunier