VALLÉE DU RHÔNE Cinq projets nucléaires lauréats du Plan de Relance
Ce jeudi matin, le Gouvernement a annoncé 61 nouveaux projets retenus dans le cadre du volet nucléaire du plan "France Relance". Plan qui doit permettre d'ici la fin 2022 de renforcer les compétences, l'innovation et la compétitivité de la filière nucléaire, qui représente aujourd'hui 220 000 emplois directs et indirects.
Le volet nucléaire du plan "France Relance" est doté de 470 millions d'euros. Il vise à maintenir la performance en exploitation et la sureté du parc nucléaire existant, ou encore à gérer des opérations de démantèlement. Parmi les 61 nouveaux projets lauréats, trois projets seront déployés dans le Gard et deux projets dans la Drôme.
Il y a notamment le projet "Smarti-M" de Gambi-M à Bagnols-sur-Cèze qui veut prototyper et industrialiser des solutions pour accélérer le déploiement du BIM dans l’industrie nucléaire en divisant le temps et donc le coût de modélisation d’un site nucléaire. Le projet "SPERHI-NUC" de Ac-sperhi à Saint-Laurent-des-Arbres a pour objectif d’industrialiser un prototype du dispositif de réalisation de prélèvements d’air pour la mesure synchronisée, le contrôle et la traçabilité du niveau d’empoussièrement amiante et des rayonnants ionisants sur les chantiers de démantèlement du parc nucléaire français.
Quant aux projets "UDD@Orano" de Orano Melox à Chusclan et à Saint-Paul-Trois-Châteaux (26), ils visent à accélérer l’avènement de l’industrie du futur dans les usines en exploitation et futures d’Orano, de diversifier les marchés des TPE/PME partenaires et de renforcer leur positionnement dans le nucléaire en développant des solutions technologiques de rupture.
Anthony Cellier, député de la troisième circonscription du Gard, salue cet investissement dans l'industrie nucléaire française. Elle fait particulièrement sens dans le Gard rhodanien, deuxième pôle industriel de la région Occitanie. Il affirme que ces investissements vont contribuer "à la modernisation et à la performance de notre outil industriel, permettant de sécuriser notre accès à une énergie compétitive et décarbonée, au service de nos objectifs climatiques et de notre souveraineté énergétique." Et ce "dans la perspective prochaine du développement des SMR et de futurs réacteurs nucléaires EPR", conclut le député.