ALÈS 90 enfants ont appris à lire grâce au programme de réussite éducative
Ce mardi soir, à l'espace Alès Cazot, avait lieu la cérémonie de clôture des ateliers d'accompagnement à la lecture et au langage, fruit d'une démarche partenariale ayant engagé l'Agglo, l'État, les établissements scolaires concernés, les enfants et leurs parents.
Sept mois après avoir signé une carte faisant office de contrat d'apprentissage de la lecture (relire ici), 90 enfants (grande section de maternelle et CP) provenant de quinze écoles de la ville d'Alès ont reçu la récompense de leur engagement ce mardi 20 juin dans le même espace Alès Cazot.
"On termine une année faite de réussite. Vos enfants ont appris à lire, à manier cette langue fraçaise petit à petit en travaillant beaucoup", a commenté Christian Chambon, adjoint au maire d'Alès délégué à l'Éducation, s'adressant tout particulièrement aux nombreux parents d'élèves présents dans la salle.
Grâce aux financements conjoints de l'État (60 000 euros) et de la municipalité alésienne (40 000 euros) via son service Politique de la ville dans le cadre du programme de réussite éducative (PRE), six animateurs, membres de l'association Les clés de la réussite, ont été déployés pour assurer tout au long de l'année des ateliers de lecture à raison de trois fois par semaine auprès des bambins engagés.
"L’un des axes forts, c’est d’orienter le programme de réussite éducative vers les plus jeunes. On estime que c’est auprès d'eux que l’investissement doit être le plus massif", a justifié le sous-préfet de l'arrondissement d'Alès, Jean Rampon, estimant que "c’est un moment très important dans la vie d’apprendre à lire et à écrire".
Après avoir profité du spectacle offert par un duo de circassiens ayant provoqué l'hilarité générale, les enfants ont eu le privilège de gravir les marches menant à l'estrade de l'espace Alès Cazot pour recevoir des cadeaux de circonstances. Le Robert junior de poche pour les plus grands, Mon premier Larousse, les mots expliqués aux enfants de 4 à 7 ans pour les plus petits. "Dans notre société où il n’y a que des écrans, il faut du livre et du papier pour garder un rapport à l’objet", a conclu Jean Rampon.