ALÈS L'école des Mines conclut un partenariat avec la firme allemande Heidelberg Cement
Ce jeudi 3 mars, en fin de matinée, au cœur du flambant neuf Hub Créativité du site Louis Leprince-Ringuet de l'IMT Mines Alès, s'est déroulée la réunion marquant le lancement officiel de la convention de mécénat, laquelle acte l'engagement d'Heidelberg Cement France auprès de l'école, sous l'égide de la fondation Mines-Télécom.
Ce jeudi 3 mars, en fin de matinée, au sein du Hub Créativité du site Louis Leprince-Ringuet de l’école, la signature officielle de la convention a acté l’engagement pour trois ans d’IMT Mines Alès aux côtés d’Heidelberg Cement France, et réciproquement. Au-delà du soutien financier induit par le mécénat, la mise en œuvre d’un partenariat "gagnant-gagnant" pour l’école et l’entreprise a été unanimement saluée par les protagonistes.
"Donner aux élèves les meilleures chances de s’accomplir professionnellement pour être des acteurs responsables du développement de la Nation en préservant les richesses de la planète", telle est l'ambition portée par IMT Mines Alès en s'associant à ce maillon fort de l’industrie cimentière en France.
En premier lieu, le soutien financier d’Heidelberg Cement France va permettre à l'école d'ingénieurs de mieux déployer ses moyens pédagogiques sur l’ensemble des formations et plus particulièrement sur les filières qui intéressent l’entreprise comme celles du département Ingénierie du sous-sol et exploitations des ressources minérales (ISERM).
20 embauches par an
Ensuite, les échanges organisés entre les étudiants, les chercheurs de l’école et les représentants d’HeidelbergCement France, entreprise engagée - comme l’ensemble de l’industrie cimentière - dans une profonde transformation pour relever le défi de la décarbonation à horizon 2050, devraient favoriser "un processus d’intelligence collective" profitable à tous.
Pour Heidelberg Cement France, ce mécénat marque la volonté de se rapprocher des parties prenantes que sont les écoles et les territoires. "L’industrie cimentière est en première ligne face à l’urgence climatique. Et pour relever le défi de la transition écologique, nous avons besoin de forces vives et d’échanger avec de nouveaux talents", a insisté Bruno Pillon, président des activités françaises de la firme.
Si ce partenariat s'est formalisé avant son arrivée à la tête de l'école des Mines, Assia Tria y voit le moyen de "montrer à nos étudiants qu'on a des accompagnements et qu'il y a du potentiel en termes de recrutement pour eux." Et d'ajouter : "Quant à nous, ça nous permet d'entretenir des liens privilégiés avec des industriels. Nos missions, c'est aussi le développement économique, qu'il se produise à Alès ou ailleurs. On forme nos étudiants, mais derrière il y a des personnes qui les attendent." En effet, 20 élèves ingénieurs de l'école des Mines seront recrutés chaque année par la firme allemande.