Une rentrée qui a concerné, sur la circonscription de Bagnols, qui s’étire d’Issirac à Laudun-l’Ardoise et Gaujac, « environ 6 000 élèves dans 48 écoles publiques et deux privées », précise-t-elle. Et cette rentrée « s’est très bien passée, calmement, sérieusement, car elle avait été bien préparée », affirme l’inspectrice.

La principale raison en est le fait que cette année, « on ne manquait pas de postes », dit-elle. Mieux que l’année dernière, lorsqu’à la rentrée, le manque d’enseignants avait contraint à attribuer à des professeurs de écoles remplaçants des classes non pourvues. Parallèlement, les effectifs sont en baisse du côté des élèves cette année encore. « La démographie est en baisse dans le premier degré dans le département, dans l’Académie et au niveau national, pose Christine Pretceille. Mais nous n’avons pas eu autant de fermetures de classes qu’on aurait pu en avoir, du fait des mesures de plafonnement des classes de grande section, CP et CE1 à 24 élèves. »

Reste que cette rentrée s’est tenue sans ministre de l’Éducation, ou plus précisément avec une ministre démissionnaire, Nicole Belloubet. L’impact en a été très limité selon l’inspectrice. La situation politique a sans doute engendré une rentrée sans grande nouveauté, « sauf l’évaluation de tous les élèves à chaque niveau, qui n’est pas non plus un grand bouleversement. » La politique éducative se situe donc dans la continuité, avec la poursuite du plan de priorisation du français et des mathématiques, qui en est à sa sixième année sur six.

« Aux évaluations internationales, on voyait que nos élèves manquaient d’aisance dans la compréhension de la lecture et dans la résolution de problèmes », pose Christine Pretceille. Alors une formation continue et conséquence des enseignants a été mise en place, « avec un accompagnement dans la durée », précise l’inspectrice. Des nouvelles méthodes sont aussi testées, comme les vidéo-problèmes en mathématiques, qui favorisent la déduction.