PONT-SAINT-ESPRIT Un concours d’éloquence entre deux collèges
Ils étaient dix-huit, neuf du collège George-Ville de Pont-Saint-Esprit et neuf du collège Paul-Éluard de Bollène (Vaucluse) à se succéder sur la scène de la salle des fêtes de Pont-Saint-Esprit ce mardi après-midi à l’occasion d’un grand concours d’éloquence.
Il s’agit d'une première, organisée dans le cadre de la journée de l’éloquence qui se tient au collège spiripontain depuis quelques années. Une journée à laquelle une équipe d’enseignants des deux établissements, M. Driffort et Mme Magot de George-Ville et Mme Allout et M. Huchard pour Paul-Éluard, a décidé d’ajouter ledit concours.
Les élèves des classes de Quatrième des deux établissements ont travaillé leurs sujets depuis trois semaines sur le temps extra-scolaire et sur la base du volontariat. Parmi les sujets, on retrouvait des thèmes à la limite de la philosophie, comme « le mensonge est-il un mal nécessaire ? », « l’union fait-elle la force », « c’était mieux avant » ou encore « l’habit ne fait pas le moine ».
Pour cette première manche, les jeunes spiripontains devaient défendre la position favorable à chaque assertion, quand les jeunes bollénois devaient au contraire s’y opposer. Ce sera l’inverse lors du match retour, qui se tiendra le 7 juin à Bollène. « C’est un projet où on développe les compétences orales, écrites, les capacités oratoires, pour les préparer aux échéances à venir, notamment le brevet », explique M. Driffort, professeur de Français au collège George-Ville.
Les collégiens ont travaillé eux-mêmes leurs textes et leurs arguments, ainsi que les petites piques que certains ont choisi d’envoyer à leur adversaire, le tout destiné à convaincre un jury composé principalement de membres du personnel du collège de Pont. Le jury changera pour le match retour pour laisser la place à du personnel du collège de l’établissement vauclusien. Ce mardi, il a assisté à de belles prestations sur le fond comme sur la forme. À l'issue de cette première manche, les Spiripontains ont un léger avantage, mais rien n'est joué.
Thierry ALLARD