Masques de sardines, poissons peints sur des panneaux, voiture transformée en boîte de conserve : c’est peu dire que les parents d’élèves et les enfants se sont donnés du mal, avec un message, martelé sur fond du morceau bien connu de Patrick Sébastien : « On n’est pas des sardines ! »

Car la fermeture d’une classe, si elle est confirmée mardi lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale, aurait pour conséquence première la hausse des effectifs dans les 5 classes restantes, surtout en CE2, « où la projection est à 31 élèves, ce n’est pas possible », tonne Camille Ferreyrolles, du collectif de parents d’élèves de l’école. Une fermeture « à cause d’une diminution des effectifs de 7 élèves », affirme-t-elle, qui aurait pour conséquence de « diminuer la qualité de l’enseignement individualisé. »

Pour la mairie, ce n’est pas possible non plus. « C’est une régression », tranche le maire Jacques Demanse, qui craint lui aussi pour « la qualité de l’enseignement » malgré « des enseignants qui font tout ce qu’ils peuvent. » Et le maire de rappeler que la commune « met en place des conditions optimales » pour ses écoles, un investissement qu’il attend aussi côté Éducation nationale : « Il faut qu’on marche ensemble, et pas à reculons. »

Le maire a rendez-vous ce lundi avec le Dasen à Nîmes, pour essayer d’infléchir la décision qui sera prise mardi.