En effet, une élève de terminale STMG, pour science et technologies du management et de la gestion, de l’établissement a remporté il y a quelques jours le Prix de l’excellence écnonomique, organisé par l’Éducation nationale et la Banque de France. Lina Reynaud, 17 ans, a terminé en première position de toute l’Académie de Montpellier, sur près de 400 participants.

« C’est un concours national, pose son professeur d’éco-gestion Matthias Multrier. L’objectif est de faire la promotion de la filière STMG. » Une filière parfois cible « de propos malvenus », glisse le proviseur, les bacs technologiques étant parfois moins bien considérés que les homologues de la filière générale. À tort, donc : « c’est un bac difficile à obtenir, une filière d’excellence », martèle Samir Ziane.

Le concours le démontre, puisque les participants, tous volontaires, devaient plancher sur un vaste sujet : le ralentissement de la productivité française. À leur disposition, une quinzaine de documents « à synthétiser, exploiter, structurer, problématiser, pour en faire une dissertation », détaille le professeur, qui a préparé les participants en amont pendant cinq heures. Puis le 20 novembre, la dizaine d’élèves de terminale STMG du lycée Gide participant au concours a planché tout une après-midi. Un jury composé d’enseignants, d’inspecteurs académiques mais aussi de personnels de la Banque de France a ensuite départagé les copies.

« Et sur la quinzaine de copies finalistes, trois venaient d’élèves du lycée Gide », s’enorgueillit le proviseur. Et Lina Reynaud a donc terminé à la première place de toute l’Académie. Elle a été invitée à la Banque de France, à Montpellier, pour récupérer son prix, une dotation en fournitures scolaires et un bon d’achat de 100 euros. Mais pour elle, l’important était ailleurs : le premier prix est inscrit dans son dossier ParcourSup, et fera office de sésame pour sa poursuite d’études.

« Ça va m’aider pour mes études supérieures, pour aller en diplôme de comptabilité gestion, c’est le plus important pour moi », dit la jeune femme, qui veut, plus tard « soit devenir comptable, soit expert-comptable ». Désormais, elle attend de savoir si sa copie sera sélectionnée parmi les trois meilleures de France, ce qui lui vaudrait d’être invitée à la Banque de France, cette fois à Paris, en mars.

Quant au lycée, dont une élève avait finie deuxième de ce concours au niveau académique il y a deux ans, il compte bien marquer le coup. « Nous organiserons en janvier une remise des attestations de participation des dix élèves », avance Samir Ziane. Histoire de promouvoir à la fois la filière et le concours.