"On a choisi ce nom issu du film de Mad Max, car il va à fond la caisse, comme nous, tout simplement !" Entre simplicité et excitation, le quatuor Fury Road sort son premier album ce vendredi 5 mars, à découvrir ICI. Réunis par leur passion du rock et des "sons bruts et authentiques", les quatre "petits Alésiens de base, rien de plus" ont produit neuf titres "entraînants et pleins d'énergie, inspirés du rock et du blues dans la plus pure tradition américaine. On veut produire du rock fun à écouter en courant sans se prendre la tête", explique Benjamin Sabran, chanteur et guitariste.

Rires et chansons, professionnalisme et simplicité

Accompagné de son batteur de frère Nicolas, de Christian Ramirez à la basse et Rémi Delacroix à la guitare, la voix du groupe a enregistré les titres au studio du Belvédère à Montagnac. "Ils nous ont expliqué ce qu'était la vraie musique. C'est un vrai travail collégial, sans eux on n'aurait pas ce produit fini." Bien que la composition du projet ait pris "six mois de A à Z, l'enregistrement studio n'a pris que neuf jours, soit un jour par titre", détaille Christian Ramirez. 

Leur "façon de jouer étant très américaine", le collectif a choisi de chanter en anglais, malgré leurs accents gardois prononcés. "En plus, ça nous fait rire d'avoir des retours de Mexicains et Japonais en commentaires YouTube", sourit Benjamin Sabran.

"On est sur la même longueur d'ondes"

Issu des collaborations précédentes entre Christian Ramirez et Benjamin Sabran d'un côté, et Rémi Delacroix et Nicolas Sabran de l'autre, et bien sûr de la fraternité Sabran, le quatuor créé il y a deux ans "s'est lancé en à peine trois-quatre mois dans cet album". "Plus jeune, je ne voulais pas de groupe car ça demande une coordination, des compromis, etc, concède le chanteur. Mais on est sur la même longueur d'ondes, chacun fait son travail, ça marche bien, on l'a senti direct." 

Une simplicité humaine qui se retrouve dans leur musique, mais aussi leur manière de travailler : "Les gars du studio nous ont dit qu'on risquait d'imploser, en enregistrant car une session studio rend fou. Mais pour nous, ça a été ultra facile, parce qu'on ne se prend pas au sérieux, on n'essaye pas de tout contrôler, détaille le chanteur, en prenant en exemple l'album Thriller de Michael Jackson, qui a réuni 80 collaborateurs. Tout ce qu'ils me demandaient, comme des aigus, je le faisais sans me poser de questions parce que ce sont des experts. D'autres artistes, même inconnus, ont le melon et n'en font qu'à leur tête."

La suite en studio et sur scène

Tout en indiquant que des bookers de tournées et labels les ont déjà appelés, le groupe prépare un "deuxième projet dont une grosse partie est déjà composée". 

Le quatuor, qui a pour "ambition de jouer dans des beaux endroits, ni plus, ni moins", se produira prochainement dans plusieurs bars alésiens, comme le BM, le Before, ou le Comptoir des halles. Ils seront également présents à la Fête de la musique de Saint-Privat-des Vieux et Saint-Christol-lez-Alès.