Ils tenaient tous à y participer. L’ouverture d’un nouveau magasin est toujours un moment particulier, tant pour l’enseigne que pour les curieux. Et B&M n’échappe évidemment pas à la règle. Quelques minutes avant neuf heures ce mercredi, le parking, pourtant vaste, de cette nouvelle adresse est déjà comble, rempli de visiteurs venus découvrir l’enseigne britannique spécialisée dans les produits à bas prix pour la maison, le bricolage et les loisirs, entre autres. Derrière un large ruban orange, toute l’équipe B&M et ses responsables attendent le signal. Face à eux se tient une foule d'Alésiens, principalement des familles avec enfants, impatientes d’entrer. Une fois le ruban coupé, le rideau se lève et le flot des premiers clients entre en scène.

Ils découvrent alors les premiers rayons où les décorations de Noël scintillent déjà, tandis qu’un modeste espace de costumes pour Halloween attire le regard des enfants, en vacances, bien décidés à convaincre leurs parents à quelques heures de cette fête folklorique. Parmi les premiers visiteurs, un couple de retraités s'arrête devant une décoration moderne. « C’est pratique, ça ! » s’exclame la femme en désignant l’objet, tandis que son mari, amusé, lui demande : « Où veux-tu le mettre ? » Elle éclate de rire et répond : « Je ne sais pas, mais c’est beau. » Il est vrai que si la foule est nombreuse ce mercredi matin, nombreux sont les clients qui ne cherchent pas forcément à acheter, mais simplement à profiter de l’ouverture de ce 132e magasin « à la mode », comme le confie une jeune femme présente.

B&M entend bien capitaliser sur cet effet de nouveauté en offrant, à l'extérieur, à ses visiteurs « quatre jours 100 % gagnants » pour tenter de remporter des cadeaux. Pour célébrer cette ouverture, l’enseigne a également installé un stand de maquillage gratuit au milieu du magasin, permettant aux enfants de repartir avec des visages décorés. De plus, un buffet sucré propose ce jour pop-corn et barbe à papa, sans frais. Sur les réseaux sociaux, certains ont dit qu’ils préféraient venir une fois l’effervescence du premier jour passée. On peut les comprendre.