Publié il y a 20 jours - Mise à jour le 05.12.2024 - Louis Valat - 2 min  - vu 218 fois

ALÈS Poste de Tamaris : Christophe Rivenq affirme que « le droit de véto sera écrit noir sur blanc »

Christophe Rivenq.

- Objectif Gard

À l'issue de la cérémonie en hommage aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord entre 1954 et 1962, Christophe Rivenq, premier adjoint au maire, a annoncé qu'une lettre adressée à La Poste préciserait explicitement l'inscription d'un droit de veto.

Environ 700 personnes ont manifesté ce jeudi 5 décembre à Alès dans le cadre d'une journée de grève et de mobilisation en défense de la fonction publique et des services publics. Aux côtés de nombreux syndicats, les agents de la fonction publique ont exprimé leurs inquiétudes face à des menaces de fermetures, notamment de deux classes (une en maternelle et une en primaire) à Saint-Jean-du-Gard, ainsi que celle du bureau de poste dans le quartier de Tamaris. Après avoir défilé dans les rues de la ville, les manifestants se sont rassemblés devant l’hôtel de ville. Lors de cette prise de parole, Jérôme Lacroix, secrétaire général de la CGT FAPT (Fédération de l’activité postale et des télécommunications), a souligné l’importance de maintenir La Poste dans ce quartier classé comme prioritaire. « Nous appelons à une mobilisation générale pour exiger que la Direction régionale de La Poste revienne sur sa décision, maintienne ce bureau et assure sa pérennité », a-t-il déclaré.

Le bureau de poste de Tamaris. • Louis Valat

Quelques jours auparavant, une réunion publique avait rassemblé une soixantaine de personnes à la Maison du Peuple de Tamaris. Animée par des élus du Printemps alésien, cette rencontre comptait également la présence d’un représentant de la CGT et de la référente du conseil citoyen du quartier. Les participants y avaient lancé un appel à manifester lors du prochain conseil municipal d’Alès, prévu le lundi 16 janvier, tout en annonçant une nouvelle réunion à venir avec les habitants des quartiers voisins des Cévennes et du Grabieux.

|Lire aussi : « Assumez votre rôle de service public » : Max Roustan défend le bureau de poste de Tamaris

Sur le plan politique, la mobilisation cristallise les tensions entre la majorité municipale et l’opposition. Dans une lettre récemment diffusée sur les réseaux sociaux, le maire, Max Roustan, n’a pas mentionné explicitement un « droit de veto » contre la fermeture, suscitant des interrogations chez certains. Dont Paul Planque, élu d’opposition, qui s’est dit il y a quelques jours préoccupé par cette omission, estimant qu’elle affaiblit la défense de ce service public. « La lettre n’est pas datée, ce qui pose question, et aucune mention du veto n’y figure », a-t-il confié.

Interrogé ce jeudi matin lors d’une cérémonie d’hommage aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord (1954-1962), Christophe Rivenq, premier adjoint au maire, a exprimé sa conviction que le bureau de poste restera ouvert. « Il ne fermera pas », a-t-il affirmé avec espoir, tout en annonçant la publication prochaine d’une nouvelle lettre, cette fois-ci destinée à « inscrire noir sur blanc ce droit de veto ». Pour rappel, il y a quelques jours, lors d’une mobilisation devant le bureau de poste, Martine Magne, adjointe à l’administration générale, avait déjà assuré à la population que la municipalité était « complètement opposée à cette fermeture ». Le droit de veto, demandé, pourrait avoir une efficacité limitée dans ce dossier, car il convient de rappeler que, bien que le quartier de Tamaris soit classé en quartier prioritaire de la ville (QPV), La Poste, elle, ne bénéficie pas de ce statut.

Louis Valat

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