ALÈS Un jeune secouriste va créer son entreprise dédiée au transport animalier
Mario Lanchon, jeune secouriste alésien de 20 ans, s'apprête à créer une association dédiée au transport animalier qu'il tentera de transformer en micro-entreprise si le succès est au rendez-vous.
Comme beaucoup de jeunes de son âge, Mario Lanchon se pose un certain nombre de questions. Parmi elles, "qu'est-ce que j'ai envie de faire plus tard ?" Mais plus tard, c'est maintenant pour celui qui a fêté ses 20 ans en 2022. Après une année à mûrir son idée, l'Alésien s'apprête à la concrétiser.
"Mon entreprise consisterait à faire du transport et du secours animalier sur le bassin alésien", clame le jeune homme. "Je ne trouvais pas le métier qui me correspondait. J'avais envie de garder mon autonomie. Comme j'adore les animaux, le secours à la personne et que j'aime conduire, j'ai pensé à devenir ambulancier animalier", justifie-t-il allègrement.
Élève dans une maison familiale et rurale (MFR) à l'adolescence, titulaire d'un CAP palefrenier qui lui a valu de soigner les chevaux pendant quatre ans, secouriste à La Croix Rouge, ex-pompier volontaire, l'Alésien alimente peu à peu le CV du gendre idéal à qui l'on confierait son animal de compagnie sans hésiter. Mario Lanchon ne s'y est d'ailleurs pas trompé.
Pour financer son projet professionnel, celui qui est pour l'instant équipier polyvalent chez un géant de la restauration rapide a créé sa page Facebook via laquelle il offre ses services relatifs à la garde d'animaux. D'ici "le mois de février", avec l'aide précieuse de deux amis, le jeune secouriste lancera donc son activité dédiée au transport et au secours animalier. D'abord avec le statut associatif, avant d'envisager de créer sa micro-entreprise si le succès est au rendez-vous.
Mario Lanchon dit avoir de bonnes raisons d'y croire. Dans le même créneau, il n'y aurait "pas d'équivalent" dans le Gard, assure-t-il "après beaucoup de recherches". "C'est beaucoup plus répandu dans des départements comme le Tarn et le Var", poursuit le futur ambulancier animalier. Aussi, sur les réseaux sociaux, l'Alésien ne compte plus les "bons retours" et les "demandes" qu'il reçoit.
Il s'y voit déjà. "On m'appellerait pour amener un animal d'un point A à un point B, vers une clinique vétérinaire ou chez le toiletteur par exemple", échafaude-t-il. "On pourra aussi m'appeler lorsqu'un animal sera blessé ou perdu, sur la voie publique ou à domicile." Alors qu'il priorisera le transport d'animaux domestiques (chats et chiens essentiellement), le secouriste ne refusera pas des missions plus "périlleuses".
"J'ai déjà eu une demande d'une dame qui habite à trois heures d'ici pour transporter un cochon, un chien et des oies", confie-t-il. Impatient de faire de ses "passions" son gagne-pain, Mario Lanchon cherche un nom à son entreprise et pense l'avoir trouvé. Ce sera a priori "UTSA 30", pour "unité de transport et de secours animalier". Longue vie à elle et aux animaux du bassin alésien !