La ville d'Arles a célébré les 80 ans de sa libération ce vendredi 23 août. Une exposition de véhicules d'époque et de véhicules de l'armée française a eu lieu place Lamartine à partir de 14h, attirant la curiosité de très nombreux Arlésiens, mais aussi de touristes français, comme étrangers. "Pourquoi y a-t-il des drapeaux Américains ?", questionne un petit garçon. L'occasion donc pour les plus jeunes de découvrir l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, et pour les autres, de ne pas oublier. Un flux continu de personnes s'est photographié devant ces véhicules avant le départ du défilé motorisé accompagné d'Arlésiens en tenue d'époque, peu après 17h. 

Départ de la place de la République, direction rue Jean-Jaurès, boulevard des Lices, boulevard Émile-Combes, puis arrivée place Lamartine, là où 80 ans plus tôt, les combattants se sont réunis pour faire face à la contre-attaque allemande au Nord de la ville et ont libéré Arles. C'est donc ici qu'a ensuite eu lieu la cérémonie commémorative du 80e anniversaire de la Libération de la ville en présence du piquet d'honneur du 25e régiment du génie de l'air d'Istres, du 503e régiment du train de Nîmes, du Centre de la résistance et de la déportation du Pays d'Arles, ainsi que de l'amicale des anciens musiciens de la Légion étrangère. "Arles est libéré et le silence fait place à une explosion de joie, notamment quand les forces alliées arrivent le lendemain, le 24 août", a rappellé le maire, Patrick de Carolis qui a invité les Arlésiens à "se souvenir de ceux qui ont laissé leur vie pour cette libération."

À l'issue de son discours, l'ancien Président directeur général de France Télévision a souligné l'importance de préserver cette liberté. "Nous célébrons le cri de la liberté, celui qui rompt tous les silences et qui permet dans notre démocratie de dire, de défendre, d'oser, de déplorer ou de critiquer, tout en se respectant. Cette liberté chèrement acquise par des milliers de combattants venus d'Afrique comme de nos régions, de nos villes, doit se fêter et surtout nous dire que c'est chaque jour dans un pays libre que l'on doit veiller à ce que jamais le silence ne retombe sur nos vies, nos choix, nos combats."

Un vin d'honneur a ensuite été proposé aux personnes présentes, suivi d'un bal populaire animé par la soprano Nathalie Nicaud (Miss Liberty), et le groupe de jazz Les Tontons Dixies. 

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