CINQ CHOSES MECONNUES SUR... Arles, une ville qui regorge de trésors !
On dit souvent que ce sont les petites histoires qui font la grande. Alors cet été, Objectif Gard vous fait découvrir des pans méconnus qui forgent l'identité de nos villes et villages.
1) La plus grande collection de sarcophages paléochrétiens après le Vatican
Le musée départemental Arles antique (MDAA) accueille la deuxième plus grande collection de sarcophages paélochrétiens au monde après le Vatican. Parmi eux, le sarcophage de Prométhée, prêté depuis 2022 par le musée du Louvre pour une durée de cinq ans renouvelable. Celui-ci avait en effet été découvert à Arles au XVIème siècle.
Le musée départemental Arles antique accueille également la plus importante collection de sarcophages païens de France après celle du musée du Louvre.
2) Pas moins de 5 réserves naturelles sur la commune !
Arles est la plus grande commune de France métropolitaine avec ses 759 km², mais aussi la commune qui abrite le plus de réserves naturelles du pays. Il y a bien évidemment la réserve naturelle nationale de la Camargue d'une superficie de 13 117,55 hectares, créée en 1975, qui fait partie des plus grandes réserves de zones humides d'Europe.
Mais il y a également la réserve naturelle des Marais du Vigueirat, qui se situe à la jonction du delta du Rhône et de la plaine de la Crau. Ces 919 hectares ont été classés en 2011. Cette réserve naturelle comprend des milieux naturels très variés et pas moins de 290 espèces d'oiseaux y ont été observées ! La réserve naturelle régionale de l'Ilon, mélange entre marais, forêts anciennes et coussouls de Crau se situe également à cheval sur la commune d'Arles et sur la commune de Paradou. D'une superficie de 176 hectares, elle a été reconnue réserve régionale en 2012 par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Enfin, Arles abrite également la réserve naturelle de la Tour du Valat depuis 2008, d'une superficie de 2 163,70 hectares.
3) Un jardin d'été... et un jardin d'hiver
Tout le monde connaît le Jardin d'été, entre le boulevard des Lices et le théâtre antique. 10 000 m² de verdure, au coeur desquels arlésiens et touristes peuvent s'arrêter à l'ombre de micocouliers ou bien de cèdres de l'Atlas. Mais jusqu'en 1976, l'autre côté du boulevard des Lices abritait un jardin d'hiver. Dans le style des jardins à la française, il permettait aux habitants de profiter du soleil durant les périodes plus froides. Le parking des Lices le remplace désormais.
Lors du chantier de construction de ce parking, des fouilles ont mis à jour l'existence d'un quartier protohistorique du Jardin d'hiver. Des fouilles ont alors eu lieu entre 1983 et 1989 sur ce site archéologique situé au rez-de-chaussée du parking. Elles ont permis d'apporter un important éclairage sur l'Arles pré-romaine. Le site archéologique est fermé au public mais des vestiges sont disponibles au sein du Musée départemental Arles antique.
4) Le portrait d'une Arlésienne par Swed Oner
Le street-artiste gardois, Mathieu Taupenas (Swed Oner), originaire de Nîmes et actuellement basé à Uzès, a dissimulé en 2022 le portrait d'une Arlésienne dans les vestiges d'un monument de la ville d'Arles...Saurez-vous le trouver ?
5) Le Palais de Luppé
Ce n'est pas le premier monument que l'on pense à visiter lorsqu'on va à Arles, et pourtant, cet ancien hôtel particulier situé face à l’Amphithéâtre cache de nombreux trésors. Construit au XVIIème siècle, ce lieu classé Monument Historique a été agrandi et transformé en palais de style néo-florentin au début du XX ème siècle, par le sculpteur et mécène le Vicomte Gaston de Luppé. Il a abrité la fondation Van Gogh durant quelques années et a été restauré par le petit-fils du Vicomte, mettant à jour des fresques, des sculptures et des peintures.
Il est ouvert à la visite durant l'été et fait également chambres d'hôtes. Les vues panoramiques accessibles par le biais d'une visite guidée valent le détour d'après l'office de tourisme Arles Camargue.