GARD Les comités de jumelages repartent de l’avant
Ce samedi, les comités membres de la Fédération départementale des comités de jumelages du Gard se sont rassemblée à Bagnols pour une journée de convivialité. L’occasion de faire le point sur les comités, qui ont été très impactés par la crise sanitaire.
Pour Alain Duplan, le président d’une Fédération qui fête ses quarante ans cette année et qui regroupe huit comités gardois, « les comités de jumelages se portent bien, ils sont très dynamiques malgré le covid qui nous a fait perdre quelques adhérents. » Ainsi, de nombreux projets d’échanges européens sont conduits par les différents comités.
« On voit les jumelages comme des rencontres entre petits vieux, mais c’est bien plus que ça, les jumelages c’est l’échange, la compréhension de différents peuples qui composent l’Europe », souligne Alain Duplan. Reste que le covid a provoqué un coup d’arrêt dans la plupart de ces échanges, qui reprennent progressivement.
Et qui s’amplifient, même. Ainsi, Pont-Saint-Esprit aura bientôt une jumelle de plus : après la ville anglaise d’Haverhill en 1977, la ville allemande d’Egelsbach en 1991, la ville portugaise de Penacova en 1999 et la ville italienne d’Ovada en 2017, une cinquième commune d’un cinquième pays rejoint la cohorte. Il s’agit de Benejúzar, petite ville espagnole de la province d’Alicante.
« C’est une ville avec beaucoup de patrimoine, et un collège et un lycée, ce qui offre beaucoup de potentiel pour le jumelage », affirme le président du comité de jumelages de Pont-Saint-Esprit, Michel Mermet, qui fait état déjà de demandes d’échanges entre les collèges espagnol et spiripontain. L’engagement entre les deux villes sera signé le 18 octobre en Espagne.
Voilà un exemple du dynamisme des comités de jumelages, qui font toutefois face à une difficulté : le vieillissement de leurs adhérents. Alors, en partenariat avec la Maison de l’Europe Occitanie et celle de Nîmes, les comités et leur fédération travaillent à des actions visant à rajeunir leurs membres et attirer des jeunes vers le jumelage. L’accueil de jeunes via le dispositif du Corps européen de solidarité est une des pistes explorées.
Thierry ALLARD