Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.04.2023 - Thierry Allard - 2 min  - vu 447 fois

PONT-SAINT-ESPRIT L'art contemporain s’invite le temps d’une résidence

Organisateurs et partenaires de la résidence artistiue In Vivo, à Pont-Saint-Esprit

- Photo : Thierry Allard

Pour la première fois, la résidence artistique Échangeur 22, basée à Saint-Laurent-des-Arbres, investit Pont-Saint-Esprit à l’occasion de la Culture in vivo.

Une quinzaine d’artistes venus d’horizons et de disciplines variées seront dans différents lieux de la ville en avril et en mai pour des ''Pop-ups'', « des événements légers, ponctuels, avec des actions très courtes d’artistes différents », explique Marie-Cécile Conilh de Beyssac, de l’Échangeur 22. Ainsi, les 20 et 21 avril, la glacière de l’ancien hôtel de ville accueillera une performance artistique participative autour des brodeuses par Camille Santacreu, les mêmes jours le square de la place George-Ville accueillera des installations et des lectures performées de Gilles Bingisser et Rémy Bosquère, et le samedi 22 le lavoir sera le théâtre d’une installation de fontaines d’Alain Leonesi.

En mai, Gilles Bingisser et Rémy Bosquère reprendront leurs installations et lectures performées sur le square de la place George-Ville les 11 et 12 mai, et Camille Santacreu sa performance artistique participative à la glacière les 12 et 13 mai. Le samedi 13 mai, Alain Leonesi sera de retour avec ses fontaines au lavoir, accompagné cette fois de Nicolas Gruppo, et le samedi 13 mai verra une performance sur l’esplanade durant le marché signée de Bruno Mercet.

Une occupation artistique

Le deuxième temps fort de la résidence se déroulera au prieuré, avec ce que l’Échangeur 22 décrit comme « une occupation artistique » du 1er au 30 juin. « Nous avons un plan d’occupation avec six tentes, dont quatre avec des artistes à temps plein, une tente partagée entre deux artistes et une tente de passage, pour rester ouverts », développe Marie-Cécile Conilh de Beyssac. La partie centrale du prieuré accueillera les œuvres en cours de création, et un affichage participatif prendra place dans le cœur.

Voilà pour le programme, qui laisse une large place à la création. « Nous ne proposons pas un événement classique, mais un laboratoire, dont on contrôle peu de choses, explique Marie-Cécile Conilh de Beyssac. L’idée est d’ouvrir un champ de dialogues. » « Il se passera ce qu’il se passera », glisse Alain Leonesi dans un sourire. Bref, « on ne sait pas trop ce qu’on va vivre, résume l’adjointe à la Culture, Christine Clerc, mais on va vivre des expériences ».

Thierry Allard

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