Les communes défendues en premier appel par ce centre s’étendant sur une superficie de 196 km² et sont les villes et villages suivants : Boucoiran, Brignon, Castelnau-Valence, Dions, Fons, Gajan, La Calmette, La Rouvière, Montignargues, Moussac, Sauzet, Saint-Bauzély, Saint-Chaptes, Saint-Dézéry, Saint-Geniès-de-Malgoirès, Saint-Mamert-du-Gard et Sainte-Anastasie avec hameaux d’Aubarne et de Russan.

Le chef de centre, le lieutenant Richard Di Guisto est donc un homme heureux : "Je prends le projet en cours de route, mais nous parlons ici d’une modification externe avec une construction de 300 m2, mais aussi d’un agrandissement à l’intérieur de la caserne." En effet, avec cette extension, sept chambres supplémentaires permettront d’assoir une qualité de vie plus apaisante.

D’une durée d'un an - de l’appel d’offre au dernier coup de pinceau - le chantier bat actuellement son plein pour s’achever maximum fin août. "À l’intérieur, nous allons doubler la salle de sport et agrandir les vestiaires femmes ainsi que le foyer. Il nous fallait agrandir car l’été nous avons du personnel en plus et il faut dire que la Gardonnenque est comme la Vaunage, ici, ça se construit partout !"

Il faudra que certaines parties du site soient libérées plus tôt dans le temps. "Oui, l’hélicoptère bombardier d’eau doit pouvoir se poser ici, alors on va tout goudronner. En tout cas le bâti, le gros œuvre, sera achevé à la fin du mois de mars. Ces aménagements vont offrir une meilleure qualité de vie pour la caserne, le secteur est en devenir !", poursuit le patron des lieux.

Pour Thierry Carret, directeur départemental des services d'incendie et de secours : "Cette caserne a un peu défrayé la chronique par le passé alors je suis content qu’on parle d’elle pour de bonnes raisons. Nous confortons, avec ces travaux, la place de notre hélicoptère bombardier d’eau." Et ça, c’est déjà pas mal. En effet, la commune et donc sa caserne sont placées au milieu du Gard, offrant au territoire un accès meilleur, plus rapide et efficace.

Maryse Giannaccini, conseillère départementale du canton de Calvisson et vice-présidente du département du Gard, poursuit : "C’est un honneur et une joie d’être ici, plus que ça même ! Nous sommes des élus de proximité et nous aimons venir discuter et prendre le café ici, avec ces pompiers qui servent le quotidien. Je suis ravie que ces travaux se fassent enfin, et pour cela le Département a mis 700 000 euros. Ils vont permettre, aux hommes comme aux femmes, que chacun trouve sa place. Le Conseil départemental prouve concrètement son attachement aux pompiers. Nous avons voté trois millions d’euros pour que vous puissiez faire face à l’inflation et nous avons voté la somme de cinq millions pour l’investissement." Selon l’élue, le Sdis 30 sera, en 2028, doté de 750 pompiers.

Actuellement, le Sdis du Gard dispose de 695 sapeurs-pompiers professionnels mais c’est aussi grâce au concours des 2 250 sapeurs-pompiers volontaires que les réponses à la totalité des demandes de secours sur tout le département sont assurées. Même si les missions sont très diverses, l’activité de secours d’urgence à personne reste l’activité principale des sapeurs-pompiers pour environ 88 % des interventions. Le Sdis, c’est une intervention toutes les huit minutes dans le département !

La préfète Marie-Françoise Lecaillon est venue ici l’été dernier et elle a vu que les hélicoptères bombardiers d’eau étaient importants. Pour Alexandre Pissas, président du Conseil d’administration du Sdis 30 : "Le Schéma départemental d’analyse et de couverture des risques du Gard évoque le fait qu’il faudrait à Nîmes quatre centres de secours. Il y en a trois et nous imaginions que le centre de secours de Saint-Geniès-de-Malgoirès pourrait être le quatrième. Ces travaux prouvent tout l’intérêt de ce centre." Avec 1 500 interventions à l’année, ce centre tourne avec une soixantaine de sapeurs-pompiers (dont cinq professionnels) mais ils ne sont que six à être de garde.

Adresse : 8, quartier les Arnèdes, Saint-Geniès-de-Malgoirès (30190). Tel : 04.66.81.98.64.