Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 04.10.2022 - norman-jardin - 2 min  - vu 924 fois

NÎMES Ludovic Martin (Tango) : « Nous avons pratiquement récupéré la fréquentation d’avant covid »

Ludovic Martin, directeur général de Transdev Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Le tram'bus de la ligne T2 (Photo : Coralie Mollaret)

Un mois après l’inauguration de la ligne T2, Ludovic Martin, le directeur général du réseau tango, fait un premier bilan du nouveau réseau nîmois.

Objectif Gard : Un mois après l’ouverture la ligne T2, quel premier bilan faites-vous ?

Ludovic Martin : C’est très positif ! Depuis le début de l’exploitation du nouveau réseau, nous avons pratiquement récupéré la fréquentation d’avant covid. Nous étions à -5 % fin 2021 par rapport à 2019 et nous voyons que le nouveau réseau a connu un engouement certain. C’est une vraie réussite puisque nous sommes pratiquement revenus aux 60 000 passagers par jour que nous avions avant le covid.

Les feux de signalisation de la T2 connaissent quelques problèmes, comment l’expliquez-vous ?

On finalise le réglage de l’ensemble des feux tricolores des stations de la T2. C’est une situation normale d’exploitation où l’on a besoin de faire quelques réglages. Les systèmes de feux sont extrêmement complexes. Nous y travaillons depuis trois semaines, mais on commence à voir le bout du tunnel. Ça génère quelques dysfonctionnements mais on constate que la situation s’est nettement améliorée.

À partir de quand pensez-vous que les réglages seront terminés ?

Nous sommes actuellement sur les secteurs Saint-Baudile et Bir Hakeim. J’espère que ce n’est plus qu’une question de jour pour que tout soit terminé.

Ces soucis ont-ils eu un impact pour les usagers ?

Nous avons mis en place des mesures palliatives avec des procédures de régulation. Elles permettent de maintenir l’intervalle entre deux bus. On peut demander au bus suivant d’arriver plus vite ou au contraire de ralentir s’il est en avance. C’est plus embêtant pour nos chauffeurs car il y a des pauses pendant leur service que nous devons décaler pour maintenir une fréquence de production.

Les lignes nîmoises sont-elles touchées par la pénurie de conducteurs ?

Nous devons nous adapter car il nous manque 11 chauffeurs sur l’ensemble du réseau et c’est un sujet sur lequel il faut que travaillons.

Norman Jardin

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