NÎMES Un mois de mars bien rempli au Musée de la Romanité
Grâce à une programmation variée, ce cycle thématique "Sorcières" s’adresse à la fois aux petits et aux grands : conférences, lecture contée, animation découverte en famille. Allez au Musée !
Une lecture contée pour les 3-5 ans "Raconte-moi les sorcières !" sera organisée les mercredis 8 et 15 mars à 10h30. Les tout-petits sont invités à partager un moment avec les médiatrices du musée autour d’une lecture qui leur fera découvrir des histoires drôles ou frissonnantes dont les sorcières sont les héroïnes. D'une durée de 30 minutes (deux sessions l’une après l’autre), entrée musée, sans supplément.
La sorcière dans tous ses états
Animation et découverte en famille avec "Sorcières et chats noirs dans l’histoire de l’art" par Alix Paré, historienne de l’art spécialiste de la peinture européenne (XVIIe - XXe siècles) et autrice se tiendra le mercredi 15 mars à 15h.
D’où viennent les sorcières, ces personnages de contes qui volent sur des balais ? Pourquoi sont-elles accompagnées d’un chat noir ? Ont-elles toujours été affublées d’un chapeau pointu et fabriqué des potions dans des chaudrons ? À travers leurs œuvres, les artistes nous racontent cette histoire méconnue des sorcières. De l’antiquité à nos jours, découvrons les plus célèbres sorcières d’occident et leurs représentations : Circé, Médée, les trois sœurs sorcières de Macbeth, les sorcières de Salem ou encore la Baba Yaga... D'une durée d'une 1 heure, l'entrée musée, sans supplément à partir de 8 ans.
La conférence "Comment Circé devint magicienne ? Femmes et savoirs rituels dans l’Antiquité gréco-romaine" sera quant à elle donnée par Cléo Carastro, maîtresse de conférences à l’EHESS, chaire "Anthropologie religieuse et histoire culturelle de la Grèce ancienne" le mercredi 8 mars à 18h30.
Si la figure de la sorcière est une création des modernes, c’est en Grèce ancienne que la magie a été inventée. Par un parcours à travers la littérature, la peinture sur les vases, les gemmes antiques, et des objets rituels, nous rencontrerons des déesses, telles Héra et Aphrodite, des figures féminines connues, comme Circé et Médée, et moins connues, comme Déjanire et Simaitha, ainsi que des femmes anonymes, qui ont probablement fabriqué des tablettes de malédiction en Grèce et à Rome. D'une durée d'une heure, gratuit et sans réservation (dans la limite des places disponibles de l'auditorium du Musée de la Romanité, accès par le jardin).
Satan… Et les femmes
Le mercredi 15 mars à 18h30, place à Alix Paré pour "La figure de la sorcière dans l’art : de la fiancée de Satan à l’icône féministe, une autre histoire des femmes en Occident."
Au-delà des clichés populaires, la sorcière est une figure ancienne et polymorphe qui a inspiré les artistes depuis la fin du Moyen Âge. De la "chasse aux sorcières" au féminisme, en passant par l’imaginaire romantique, son apparence et son symbolisme évoluent sans cesse. Les artistes et leurs sorcières racontent en filigrane l’histoire des femmes en Occident. À travers un corpus de peintures, dessins, gravures, sculptures et photographies, ce mythe inépuisable nous permet de mieux saisir la place des femmes, leur rapport au corps, à la sexualité, mais aussi à la nature.
D'une durée d'une heure, gratuit et sans réservation mais dans la limite des places disponibles à l'auditorium du Musée de la Romanité (accès par le jardin).
La femme n'est pas oubliée
Mercredi 8, dimanche 12 et samedi 18 mars à 11h, l’Antiquité sera au féminin. Plongez au cœur de l’histoire des femmes sous l’Antiquité. De l’esclave oubliée à la puissante impératrice en passant par la prêtresse et la matrone, incarnation même du modèle idéal, les femmes se révèlent à la travers les collections du musée.
D'une durée d'une heure, les tarifs sont fixés à 12 euros, 9 euros en réduit, 6 euros pour les 7-17 ans, 3 euros pour les adhérents et l'offre famille (2 adultes + 2 enfants 7-17).
Prochaine conférence ? "Déesses, au-delà du genre" le mercredi 8 mars à 14h30 et le dimanche 26 mars à 11h. Découvrez les puissantes déesses qui, comme les dieux, vont à la guerre et participent à la vie politique, car une déesse n’est pas une femme ! Le statut divin l’emporte sur le genre et les fonctions attribuées aux dieux et aux déesses ne sont pas systématiquement déterminées par l’organisation du panthéon en féminin/masculin (Durée : 1h30, tarifs identiques à la précédente).
N'oubliez pas que l'exposition "Dévoiler Nemausus" de Jean-Claude Golvin s'achève le 5 mars ! Fzites vite si vous voulez la voir... Et il faut la voir !