FAIT DU JOUR Grâce à vos dons, des œuvres sont restaurées
La Fondation internationale pour les monuments Romains de Nîmes apporte son soutien aux œuvres archéologiques conservées au musée de la Romanité en leur offrant une seconde jeunesse.
Créée en 1994 sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation internationale pour les monuments Romains de Nîmes a pour objet de participer à la sauvegarde et à la promotion des sites romains prestigieux de la ville de Nîmes, comme l'amphithéâtre, mais aussi de participer à la restauration de pièces archéologiques destinées au musée de la Romanité.
Parmi les mieux conservées du monde romain, considérablement fragilisées par le temps, les travées des arènes nécessitent aujourd'hui une campagne de restauration de très grande envergure. Après la mise en valeur des façades de la Maison Carrée, la restauration des arènes ainsi que celle des collections archéologiques destinées au musée de la Romanité sont les nouveaux appels à projets de la Fondation internationale pour les monuments Romains de Nîmes.
En choisissant de financer partiellement ou intégralement le coût d'une restauration d'une œuvre, vous contribuez à l'enrichissement des collections du musée de la Romanité et à la sauvegarde, au bénéfice des générations futures, de ce patrimoine dont nous sommes les gardiens.
Quelques œuvres restaurées
Tête d’Apollon en bronze (1 500 euros).
Ce beau visage juvénile, aux proportions très équilibrées, au modelé lisse et ferme, dont il émane une remarquable harmonie générale, n'est pas un portrait mais la représentation idéalisée d'une divinité. Les cavités visibles sur le front laissent penser que des ornements exécutés dans un métal précieux étaient rapportés sur la tête dans l'Antiquité : il pourrait s'agir d'une fête dans de lauriers, ce qui permet d'identifier le dieu Apollon. L'étude stylistique autorise à attribuer cette œuvre à l'époque augustéenne. Les opérations de restauration programmées sur la tête d'Apollon ont consisté en une stabilisation préalable du métal, un dégagement de l'épiderme suivi d'une protection de l'ensemble.
Monument funéraire d’un couple de notables romains nîmois (2 500 euros).
Découvert à Nîmes en 1823 dans le quartier situé au nord des Arènes, ce monument funéraire est celui de « Licinia Flavilla, flaminique d'Auguste » et de son époux « Sextvs Adgennivs Macrinvs, tribun de la VIe Légion Victrix, quattuorvir-juge, pontife et préfet des ouvriers ». Les portraits des deux époux sont sculptés dans une niche en forme de conque, au-dessus de leurs épitaphes. En dépit de son bon état de conservation, ce monument funéraire a nécessité des reprises assez importantes de restaurations anciennes ainsi qu'un nettoyage de l'ensemble de sa surface.
Lampe en bronze (500 euros).
Cette lampe en bronze, richement ornée, est la seule de ce type présente dans la collection du Musée archéologique de Nîmes. De provenance inconnue, elle a sans doute été fabriquée en Italie. Son abondante ornementation zoomorphe (deux têtes de lion et un rongeur), l'élégance de son anse végétalisée, en font un objet sophistiqué que l'on peut comparer à des exemplaires découverts à Pompéi. Bien qu'elle ne présente pas de véritable urgence sanitaire, cette lampe a été soumise à une stabilisation préalable du métal, un dégagement de l'épiderme, suivi d'une protection de l'ensemble.
La frise des aigles (20 000 euros).
Appartenant assurément à un édifice public de la cité antique, cette frise romaine a conservé neufs fragments. Le motif décoratif de la frise est constitué par de lourdes guirlandes de feuilles de laurier dont les extrémités sont soutenues par des aigles. Toutes les têtes des oiseaux ont été martelées. La restauration a comporté un important nettoyage de l'épiderme du marbre.
Petite cruche en verre bleu (300 euros).
Cette petite cruche en verre bleu a été fabriquée selon la technique du verre soufflé à la volée, et elle peut être datée du premier siècle de notre ère. Ayant fait l'objet de restaurations anciennes qui nuisent à sa lisibilité, elle a été dé-restaurée, puis nettoyée, consolidée, sa surface protégée et l'ensemble stabilisé.
Chapiteau à têtes (2 000 euros).
Découvert à Nîmes, dans le quartier des Carmes. Calcaire. Ier siècle.
Chapiteau corinthien (3 000 euros).
Provenant du site de la Fontaine. Marbre. Début du Ile siècle.
Monument funéraire (3 0000 euros).
Orné d'un bas-relief représentant une scène de labour. Provenance : Nîmes. Calcaire. Époque romaine.
Autel aux lares Augustes (2 000 euros).
Offert par les prêtres de la Fontaine d'Eure en provenance du site de La Fontaine. Il est en calcaire et est d’époque romaine.
Urne funéraire en verre (300 euros).
Découverte à Nîmes en 1867 en bordure de la voie Domitienne, cette urne à double anse qui a conservé son couvercle appartient à l'abondante collection d'urnes funéraires en verre soufflé du Musée archéologique. Une vitrine a été spécialement conçue pour la présentation de ces objets très esthétiques dans le Musée de la Romanité. Cette urne a fait l'objet d'un nettoyage, d'une consolidation, d'une protection de surface et d'une stabilisation.
Oscillum en marbre (1 000 euros).
Les oscilla sont des disques sculptés de bas-reliefs sur chaque face, qui étaient suspendus sous les péristyles des maisons romaines. Leur décor appartient souvent au registre dionysiaque, faisant référence au théâtre (satyres, silènes, ménades, instruments de musique, masques de théâtre...). Sur une face on observe deux masques de théâtre masculins, l'un barbu, l'autre lisse, sous une branche d'arbre, accompagnés d'une flûte de pan et d'un tambourin (ou d'un miroir), sur l'autre face un masque féminin coiffé d'un voile. La restauration de cet objet a consisté à ôter l'anneau en fer dont il a jadis été pourvu et dont la corrosion a diffusé une tache de rouille dans le marbre.
Pyxide en os à motifs figurés (300 euros).
Découverte à Nîmes en 1910, cette petite boîte en os, fragmentaire, a néanmoins conservé quelques éléments d'un remarquable décor figuré représentant deux amours. Ce type d'objets était produit en Italie ou en Égypte. La restauration de cette pyxide a consisté en la reprise de collages anciens et en une proposition de présentation propre à évoquer la morphologie complète de l'objet (plexiglass par exemple).
La mosaïque de Saint-Côme (38 300 euros).
Découverte en 1890 sur la commune de Saint-Côme (Gard), cette mosaïque mesure 3,40 m sur 1,98 m. Un grand losange décoré d'une savante composition de méandres est inscrit dans un tapis central rectangulaire. L'ensemble est entouré d'une triple bordure composée de filets, de dents de loup et de postes. Cette mosaïque s'inscrit dans les productions précoces du Haut-Empire.
Aiguière ou Œnochoé en argent (300 euros).
Petite cruche très raffinée en argent et ornée d'un médaillon représentant Apollon appuyé contre un laurier et la muse de la musique Terpsichore qui tient une lyre. Son anse est ornée de spirales. Des godrons soulignent le col, l'épaulement et la base de la panse ainsi que le pied annulaire. Cette œnochoé a d'abord fait l'objet d'une dérestauration puis son épiderme a été dégagé et l'ensemble protégé.
Comment faire un don ?
Pour les particuliers, c’est intéressant. En complément des avantages fiscaux, le mécénat peut être un moyen d'associer votre don et votre identité à la promotion des monuments historiques de la ville de Nîmes. Afin de remercier les bienfaiteurs pour leur participation à la restauration d'une œuvre ou à celles des travées de l'amphithéâtre, la fondation a souhaité associer leur identité sur les supports de communication du projet soutenu ainsi que sur les panneaux portant l'inscription des différents donateurs.
La fondation demandera l'autorisation aux personnes concernées avant la publication officielle de la liste. Les bénéficiaires pourront également obtenir différentes invitations (vernissages, visites privées d'expositions ainsi que le catalogue correspondant). Pour les entreprises, c’est encore plus intéressant ! C’est un moyen idéal pour communiquer autrement. En plus des avantages fiscaux, le mécénat peut être un moyen de communiquer de manière originale et de mobiliser différemment vos salariés ou partenaires. En associant votre identité à ces gestes patrimoniaux, vous bénéficiez d’une forte couverture médiatique.
Vous pouvez aussi bénéficier d'invitations spécifiques aux opérations de relations publiques (vernissages, visites privées d'expositions, mise à disposition des catalogues d'expositions, invitations lors de soirées privées en relation avec le projet soutenu...).